La devinette du week-end : musique et géographie
Aujourd’hui, en guise de devinette, je vous propose une petite notule en forme de « géographie musicale » : si le coeur vous en dit, vous pouvez cliquer sur la carte du monde pour la voir en plus grand, et même la colorier à votre guise, avec des vrais crayons de couleur ou dans un logiciel de traitement d’image.
Au cours de ce voyage virtuel, vous échapperez cependant :
• aux visions dépressives d’Amsterdam (J. Brel) ou de Berlin (L. Reed);
• au New-York un peu déjanté et fun de Nina Hagen;
• aux fantômes buvant du beaujolais nouveau de Paris (J. Cale);
• à toutes les villes du monde où l’on rencontre des filles de bastringue, et qui changent chaque soir (Rolling Stones);
Une première étape fera halte à Liverpool, où je vous propose de vous attarder sur ce premier extrait. Un petit bijou d’un groupe que je n’aima pas trop en général. Comme c’est excessivement facile, je ne vous demanderai rien quant à cette chanson, qui ne fait pas partie de la devinette, mais est si plaisante aux oreilles !
On pourrait encore continuer cette balade de Baton Rouge (Rolling Stones) à l’Alaska (Lou Reed) en passant par l’Alabama (Neil Young) ou le bayou (Creedence Clearwater Revival), ce qui constitue un drôle de circuit, et pas vraiment le plus court pour arriver à notre deuxième étape, où la devinette vous attend.
Après avoir écouté cet autre bijou –personnellement, je trouve cette chanson absolument magnifique-, je vous invite à deviner : qui chante et quel lieu est décrit dans la chanson ? En cas d’ex-aequo, celle ou celui qui donnera la date de sortie du titre sera déclaré vainqueur.
C’est facile, et le gagnant aura même une jolie surprise !
Playlist en mode fin du mode pause
Rien, ou presque, à me mettre dans les oreilles durant presqu’une semaine, pas par manque d’envie, mais par manque de temps essentiellement : lorsqu’une journée débute vers 07:15 et s’achève vers 20:30, heure à laquelle je peux aborder la lecture des courriels transférés par ma secrétaire et, éventuellement, y répondre si l’urgence le nécessite, la période n’est pas propice aux loisirs culturels.
Néanmoins, certains jours sont passionnants, et d’autres d’un morne ennui ! Encore près de deux semaines à ce rythme, et puis tout sera un peu plus calme avant les vacances !
Restent donc les week-end, qui permettent de se poser un peu pour sortir de ce mode pause forcée ! C’est donc une playlist de régénération pleine de valeurs sûres que j’ai entamée ce matin, avec même un album surprenant –à vous de trouver lequel, c’est facile !-, dont je vous propose également un extrait sonore. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le lecteur pour écouter la musique qui accompagne cette notule : une musique où la star est le batteur, et dans laquelle la batterie n’est jamais ostentatoire, c’est assez rare !-.
L’image du jour
Dans quelques minutes, je retrouverai la salle où se trouve cette affiche fort cocasse, que je vous avais déjà présentée il y a longtemps et qui reste toujours aussi drôle… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et lire ces recommandations d’un autre temps-.
Quand Lupin rencontre Maigret !
Je vous avais déjà entretenu, il y a quelques temps, du défi que je m’étais lancé –et de l’échec assumé dans cette entreprise-. Néanmoins, je poursuis la lecture de l’intégrale des enquêtes du Commissaire Maigret, et j’en suis arrivé à « La première enquête de Maigret ».
A sa lecture, il apparaît que l’action se situe en 1913. Et c’est bien là que le bât blesse un peu : je n’arrive pas à me projeter dans cette enquête, située à une époque où sévissaient Arsène Lupin, Fantômes et autres Judex et milliardaires conspirateurs. 1913, c’est l’année où Arsène Lupin triomphe temporairement du Kaiser Guillaume II avant de s’engager dans la Légion étrangère –cf. 813-. –Cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.
Les lecteurs les plus anciens –ou les plus assidus– de ce blog se souviendront sans doute de mon goût immodéré pour la littérature populaire du début du 20ème siècle, parfois très bien écrite. Ma bibliothèque en était pleine, parfois dans des éditions devenues rares. On y sent pleinement l’ambiance de cette France d’avant-guerre –la première guerre mondiale– et le décor est généralement très bien planté, puisque l’action se déroule au moment même de l’écriture du roman, que l’Histoire souvent, proche ou lointaine, est convoquée pour être remise en scène au travers des romans. C’est tout ce qui manque à cette première enquête de Maigret : une vraie plongée dans le contexte de l’époque –malgré le chauffeur en peau de bique évoqué ça ou là : c’était effectivement l’uniforme des pilotes de voiture en ces temps-là-.
Au demeurant, l’histoire se lit très bien en dehors de ce contexte, et c’est un des bons romans de la série. Simplement, on a du mal à y croire dans le contexte évoqué.
Playlist d’après l’orage
Ambiance agitée hier soir sur une partie de la ville ! Un très gros orage a sévi pendant une grosse heure, avec grondements célestes et déchaînement de la pluie et du vent. On n’entendait plus que cela, un clapotis incessant et très sonore, renforcé par les rafales de vent et les sirènes des pompiers, venus en nombre lutter contre les inondations de caves dans certaines rues adjacentes. Et puis, d’un coup d’un seul, tout s’est calmé ! Ce matin, les oiseaux chantent à qui mieux mieux dans le jardin !
En attendant la suite de ces tourments météorologiques –une nouvelle vague de gros temps est annoncée pour l’après-midi-, j’ai prévu d’affronter sereinement les événements avec cette playlist, entamée tôt ce matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour en profiter un peu, vous aussi-.
Surprise estivale avant le début de l’été !
Professionnellement, juin s’avère si chargé en longues journées et en déplacements lointains et nombreux que la traditionnelle surprise mensuelle est disponible fin mai, ici ! Après, pas sûr que j’aurai du temps à y consacrer…
Vous pouvez donc en profiter dès maintenant, et le menu est copieux pour aborder l’été –qui tarde à s’installer– dans les meilleures conditions ! Comme d’habitude, la surprise précédente est retirée au même moment…
ENJOY !
Notule en forme de retour vers le passé !
Il n’y a pas encore de « pénurie » d’essence ici, ni même, à ce jour, de queues aux stations-service, ce qui m’arrange bien puisque je roule beaucoup en ce moment… Mais, corollaire de prévisions guère encourageantes, le prix de l’essence a connu un bond important durant le week-end ! A tel point qu’il me semble désormais raisonnable de vérifier les prix en Allemagne –ça va me rappeler le bon temps d’avant, où l’essence y était systématiquement nettement moins chère…-.
Très tôt ce matin, j’ai commencé à tester la version 12 de Quark XPress, et, d’ores et déjà, je suis content : elle fonctionne beaucoup mieux que la version 11, affublée, sur mon Mac, d’un bug pénible, qui a disparu. C’est fou comme ce logiciel, qui a beaucoup évolué, permet cependant de garder les réflexes acquis depuis plus de 20 ans ! Ce qui n’est pas pour me déplaire… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, vous verrez que les évolutions cosmétiques n’ont pas dénaturé excessivement l’interface !-.
La petite musique qui sert à illustrer cette notule me semble tout-à-fait adapté, et elle n’est pas désagréable, vraiment !
Petit week-end tranquille et culturel…
Depuis hier soir, ce sont des « oeuvres de jeunesse » de Beethoven qui tournent sur ma platine… Je connais à peu près par coeur ses symphonies, la majorité de ses sonates, et plutôt bien; mais dans une moindre mesure, ses quatuors à cordes, très denses. Je connais moins bien le reste de sa musique de chambre ou les pièces orchestrales « mineures » –musiques de scène, contredanses et autres piécettes…-. Je pense avoir tout entendu au moins une fois, et suis retourné quelques fois vers ses trios à cordes ou avec piano –un extrait sonore vous donnera une idée de ces « compositions de jeunesse », dont certaines attestent déjà d’une belle maturité-, qui connurent un joli succès lors de leurs premières présentation au public.
J’approfondis, donc, tout en lisant, en parallèle, cette ancienne biographie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Editée au départ par « Le club français du livre », elle a dû entrer dans de nombreuses chaumières et reste intéressante, puisque de très nombreux extraits des cahiers de conversation sont présentés –Beethoven étant sourd assez jeune, il communiquait par écrit avec ses interlocuteurs, ce qui nous offre des sources riches et abondantes, parfois assez triviales lorsqu’il se « déboutonnait » -. Cette présentation biographique est complétée d’une approche un peu plus technique –point trop n’en faut, c’est un ouvrage « grand public » des années 50– des oeuvres, ainsi que d’un essai sur la personnalité du compositeur à travers sa musique et dans le contexte de son temps, plutôt intéressant.
En parallèle à cette lecture, la revue Gramophone propose un article intéressant sur Erik Satie, celui pour lequel le parti politique qui n’aime pas la culture a proposé de ne pas soutenir financièrement le musée consacré à sa mémoire. On y apprend notamment, outre les petites anecdotes déjà proposées ici : qu’il fut dévasté par la mort de Jean Jaurès, qu’il adhéra brièvement au parti communiste français et qu’ayant touché un petit héritage, il acheta sept exemplaires du même costume de velours vert olive, afin d’assumer son image de dandy –il mourut néanmoins dans une pauvreté effroyable que ses amis ne soupçonnèrent jamais-… Un second extrait sonore vous permettra d’entendre une autre de ses brèves compositions, dont la lecture et l’appropriation du nom durent souvent plus longtemps que l’écoute…
Saines lectures, de quoi passer agréablement et calmement le week-end après –et avant– de longues semaines de labeur et entre deux séances de chauffeur pour nain !