Carnet de naissances !

Au gré de mes déambulations quotidiennes –quasiment 20 kilomètres par jour au mois de mai et à peine moins au mois d’avril…– et de mes flâneries de belle saison, je vous propose aujourd’hui ce petit carnet de naissance !

C’est en effet le printemps, et, sporadiquement, de nombreux cigogneaux sont désormais visibles dans leurs nids, avec un peu de patience et beaucoup d’abnégation : il en faut, parce qu’on ne voit guère que leurs petites têtes qui, parfois, dépassent du nid… En revanche, les cigognes adultes sont beaucoup plus actives que d’habitude et très nombreuses à voler dans le ciel. Si l’on estime à 4 ou 5 cigogneaux par nid, il doit bien y avoir eu pas loin d’une grosse centaine de naissances cette année.

Il est beaucoup plus facile de remarquer les canetons, qui, sous l’oeil vigilant de leurs parents, paissent picorent en grand nombre sur le gazon bordant le grand étang du parc voisin de notre appartement, avant d’y piquer une tête !

Enfin, de nombreux cygneaux ont également vu le jour mais un couple de cygnes que nous croisions tous les jours a disparu de son habitat habituel, du jour au lendemain, délaissant le grand nid qu’ils avaient bâti : il y a deux ans, plusieurs de leurs cygneaux avaient été attaqués par des corneilles, assez agressives ici, et n’y avaient pas survécu.

Cela étant, il faudrait vraiment que j’y retourne avec mon appareil photo et un bon zoom optique : celles rapidement prises avec l’iPhone sont d’assez médiocre qualité, malheureusement…

Playlist « Mythique pour les uns… »

La playlist de ce jour est consacrée à l’un des plus grands chefs d’orchestre du vingtième siècle, Wilhelm Furtwängler, pourtant assez peu représenté dans ma discothèque. Il fut, notamment, titulaire de l’orchestre philharmonique de Berlin de 1922 à 1945, puis de 1952 à 1954, année de son décès. Personnage complexe et quelque peu ombrageux, il vouait par ailleurs une haine irrationnelle à Karajan, son successeur à la tête du philharmonique de Berlin, qu’il ne nomma jamais autrement que « Monsieur K », et entretenait des relations conflictuelles avec, notamment, Arturo Toscanini, l’autre star de la direction de la première moitié du vingtième siècle.

Malgré sa réputation mythique, j’ai toujours eu un peu de mal à adhérer complètement à son style de direction : tempi souvent instables, partition sollicitée au profit d’une expressivité et d’une émotion de l’instant, imprécisions… Ça fonctionne très bien à première écoute, ça ne résiste pas toujours à des écoutes répétées et j’ai une plus grande prédilection pour des chefs qualifiés «d’objectifs» –Toscanini, Reiner, Szell, Steinberg…-, cette notion étant toute relative face à une partition. Le voir diriger, en vidéo, c’est un peu comme regarder une marionnette dégingandée agitant les bras dans tous les sens : curieuse expérience !
Par ailleurs, une grande majorité de sa discographie officielle, notamment cher EMI, est constituée d’enregistrements assez tardifs –post-seconde guerre mondiale– dans sa carrière : Furtwängler détestait les studios d’enregistrements et était déjà dans un état de santé très déclinant. Ces enregistrements « live », nombreux mais de qualité technique aléatoire, restent à privilégier.

On trouvera dans cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :


• Felix Mendelssohn – Concerto pour violon – Yehudi Menuhin, OP Berlin, W. Furtwängler – 1952, ****

Une version hyper-romantique, large et un peu sombre à l’orchestre –les timbales du début, par exemple-. Le soliste, Yehudi Menuhin, est plutôt solaire et sa sonorité est encore juste et belle, ce qui ne sera plus toujours le cas quelques années plus tard.

• Ludwig Van Beethoven – Concerto pour violon – Yehudi Menuhin, Philharmonia, W. Furtwängler – 1953, ****

Il existe une première version de ce concerto enregistrée par les mêmes artistes un peu plus tôt lors du festival de Lucerne, celle-ci est assez comparable et le son est un peu plus confortable. C’est une excellente version côté orchestre, très poétique, même j’en préfère d’autres, surtout pour leur soliste –ici un peu raide dans le mouvement lent-.

• Anton Bruckner – Symphonie n°8 – OP Vienne, W. Furtwängler – 1944, ****

Wilhelm Furtwängler était d’abord compositeur, avant d’être chef d’orchestre : ses symphonies ne sont pas sans rappeler parfois celles de Bruckner, mâtinées d’un peu de Richard Strauss. Il était donc très à l’aise pour diriger les symphonies du compositeur autrichien, et cette huitième, enregistrée en concert en 1944, est une belle réussite, malgré des conditions techniques juste correctes.

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Devinette très facile !

Samedi après-midi, sous une chaleur étouffante et moite, nous avons rencontré Zeus, juste avant que les éléments ne se déchaînent –après tout, l’autre Zeus, que nous n’avons pas rencontré pour le coup, est aussi le dieu du tonnerre– au détour d’une balade à proximité de la cathédrale. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Toutes les dix minutes, il se met même à galoper, ce qui permet de voir l’astucieuse mécanique qui le met en mouvement.

Mais qui donc est Zeus, et quel est l’événement qui le rendit si célèbre ? C’est tout l’objet de la devinette de ce jour ! Impossible de faire plus facile !

A vos claviers !

Surprise quasi-estivale !

Livrée pile-poil à l’heure, la surprise de ce mois de juin vous permettra d’attendre l’arrivée officielle de l’été assez joliment. Quant à son arrivée officieuse, c’est déjà fait, avec des températures excédant les 30 degrés depuis deux jours et un temps lourd, lourd, lourd… Du coup, de sporadiques orages assez impressionnants et des pluies de grèle obscurcissent temporairement le ciel.
La surprise, plutôt copieuse ce mois-ci, et plus ou moins surprenante pour qui me lit régulièrement, est disponible ici, sur son serveur, duquel disparaissent toutes les surprises antérieures que j’avais oublié de retirer !

ENJOY !

 

Playlist « Speak French »

C’est pas souvent que ça arrive ! Mais, de temps à autre, j’écoute des chansons pop-rock avec des paroles en français, dans un genre qui va au-delà de ce que certains appellent la « chanson française » –personnellement, j’appelle ça de la « variété », au risque de me faire huer !-.
Petit échantillon avec la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Jacques Higelin – Champagne pour tout le monde – 1979 ***

La chanson-titre est absolument géniale, le reste de l’album est plus inégal mais demeure le disque d’Higelin qui s’est le mieux vendu et, à vrai dire, le seul que j’apprécie un tant soit peu… « Champagne pour tout le monde » fait partie d’un diptyque avec « Caviar pour les autres », vendu séparément et enregistré au même moment et avec les mêmes musiciens, encore plus inégal !

• A.S Dragon – Va chercher la police – 2005 **

Leur premier album, « Spanked » était une vraie réussite, celui-ci constitue malheureusement une vraie déception : le rock extrêmement vigoureux et teigneux des débuts le cède progressivement à une pop plus mélodique et adoucie. Le groupe ne survivra pas au départ de sa chanteuse et disparaît de la scène en 2007. En concert –première partie des Cure au festival Musilac d’Aix-Les-Bains en 2004-, le groupe déployait une énergie considérable !

• Les Wampas – Manu Chao, EP – 2003 ****

Unique succès populaire –et mérité, à mes oreilles– de ce groupe hargneux et sympathique, paru sur l’album « Never Trust A Guy Who After Having Been A Punk Is Now Playing Electro » : tout un programme, en effet ! Pour boucler la boucle, Didier Wampas pense le plus grand bien de l’album suivant, qui clôt cette notule.

• Ici Paris – Allo le monde – 1982 *****

Pour moi, tout simplement un des tout meilleurs albums de pop-rock en Français, malheureusement passé et resté inaperçu, et désormais quasiment oublié. C’est frais, c’est pétillant, c’est drôle –les petites histoires contées, sans aucune prétention, sont à prendre au nième degré mais ne manquent pas d’intérêt– et, surtout, c’est terriblement vivifiant ! De nos jours, trouver des informations sur le groupe dans sa formation originelle avec la chanteuse Marie Alcaraz –les productions ultérieures avec d’autres chanteuses ne retrouveront jamais la même fraîcheur-, même à l’heure d’internet, n’est pas chose aisée !

Playlist en couleurs – Bleu, encore…

The Beach Boys – Surfin’USA – 1963 ***
Gustav Holst – The Planets – Orch. Symph. de Boston, William Streinberg – 1971 *****
Gustav Mahler – Symphonie n°6 – Orch. Tonhalle Zürich, David Zinman – 2007 ****
Nirvana – Nevermind – 1991 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist «Cinétique et contrepoint»

Belle –et exigeante– playlist composée d’oeuvres pour piano finalement pas si fréquentes que cela, aujourd’hui ! Et deux compositeurs contemporains l’un de l’autre en trois albums, dont l’un a le bon goût de proposer les deux ! Si le piano de Paul Hindemith est assez marqué pr l’utilisation d’un contrepoint savant –ses Ludus Tonalis sont édifiants à cet égard-, le piano de Serge Prokofiev met souvent en avant une motorique implacable. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve donc dans cette playlist :

• Hindemith – Les sonates pour piano – Glenn Gould – 1966/1973 ****

Glenn Gould adorait les pièces contrapuntiques et ces sonates parfois assez arides et rarement enregistrées lui offrent l’occasion de s’en donner à coeur joie ! Ces trois sonates ont été composées en 1936, à un moment où Hindemith, désigné par es nazis comme « artiste dégénéré », commençait à songer à l’exil.

• Hindemith – Ludus Tonalis ; Prokofiev – Visions fugitives, intégrale – Olli Mustonen – 1996 *****

Un très grand disque de piano, fort bien enregistré. Les Ludus Tonalis –Études, ou exercices contrapuntiques, tonaux et techniques pour le piano : c’est ainsi que ces 25 pièces sont définies par leur compositeur– sont formidablement maîtrisés. L’oeuvre, écrite en 1942, est composée d’un prélude et de 12 fugues entre lesquelles s’intercalent 12 interludes et les Visions Fugitives sont des miniatures remarquables, même si les propositions d’Emil Gilels dans ce répertoire sont à mes oreilles encore plus merveilleuses.

• Prokofiev – Sonate pour piano n°8Visions fugitives, extraits – Emil Gilels – 1974 *****

Emil Gilels fut le créateur de cette sonate virtuose et exigeante en 1944. Par ailleurs, tout au long de sa carrière, il joua très souvent de manière admirable des extraits des Visions Fugitives en bis lors de ses concerts. Ces courtes pièces sans titre ont été inspirées par les poésies de Constantin Balmont.

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Playlist «Mes nuits sans dormir – La mer», et une devinette

Si ça continue, faudra qu’ça cesse… N’en pouvant plus de ne pas dormir, une nouvelle fois, je me suis concocté une petite playlist dévolue au thème de la mer, tout en essayant de ne pas y inclure « La mer » de Debussy, pièce assez souvent écoutée ces derniers temps, et y compris dans sa transcription pour pianos. Cependant, le notaire de Debussy fait partie de cette playlist, et c’est avec lui que prend place notre devinette du jour :

« Sa musique est une musique de notaire » : c’est ainsi que Debussy méprisait l’un des trois compositeurs de cette playlist. A votre avis, de qui parlait-il ?

Nonobstant ces considérations, la playlist de cette nuit est donc composée de marines de la plus belle eau. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Felix Mendelssohn – Les Hébrides, ou la Grotte de Fingal. ***** Une superbe composition – en forme d’ouverture pour orchestre-, écrite en 1830 lors du voyage de Mendelssohn en Écosse. Excellente analyse de l’oeuvre avec quelques exemples musicaux à lire et écouter ici.

• Jean Sibelius – Les Océanides. **** Un court poème symphonique, qui n’est pas l’oeuvre la plus connue de Sibelius, contemporain de sa célèbre 5ème symphonie –1914-. Lors de sa création la pièce, qui évoque les nymphes méditerranéennes de la mythologie grecque, fut louée comme «la plus belle évocation de la mer en musique». Un affront pour Debussy, dont « La mer » fut créée en 1905 et reçut un accueil défavorable, pour le moins : « Le public semblait plutôt déçu : ils s’attendaient à l’océan, quelque chose de grand, quelque chose de colossal, mais ils ont été servis à la place avec de l’eau agitée dans une soucoupe » – Matthew Parris

• Granville Bantock – Symphonie des Hébrides. **** Une symphonie d’inspiration à la fois folklorique et wagnérienne composée en 1913, il fut le dédicatoire de la troisième symphonie de Sibelius dont il était un ardent défenseur en grande-Bretagne. Sur cet album, à la prise de son d’exception, la Celtic Symphony est à mon avis encore mieux réussie, mais ne concerne pas la mer.

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Playlist «Mes nuits sans dormir – Handel»

Le sommeil ayant décidé de me fuir totalement cette nuit, j’en ai profité pour écouter l’ensemble des 12 Concerti Grossi opus 6 de Georg Frideric Handel, que de nombreux musicographes n’hésitent pas à placer sur les mêmes sommets que les Concerti Brandebourgeois de J.S. Bach et que, personnellement, je préfère assez largement à ces derniers ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Il s’agit d’oeuvres qui m’accompagnent depuis très longtemps : Handel  faisant partie de longue date du quinté de mes compositeurs préférés, ces disques furent parmi les premiers que j’achetais en CD, et je les ai donnés récemment, lors de l’achat du superbe coffret consacré à Trevor Pinnock et à son orchestre, The English Concert.

Les 12 Concerti Grossi opus 6 ont été écrits par Handel en moins d’un mois en 1739 –Handel a toujours eu la capacité de composer à très grande vitesse-, sur le modèle des concerti grossi de Corelli, en cinq mouvements : un trio concertino de deux violons et d’un violoncelle dialogue avec l’orchestre à cordes ripieno en quatre parties avec clavecin continuo. Le terme « écrit » est partiellement impropre : « rassembler » conviendrait mieux pour certains concerti, dans la mesure où Handel réutilise du matériau qu’il avait déjà employé dans d’autres oeuvres ; c’est le cas pour les n°1, 5, 8, 9 et 11. Les autres sont nouvellement composés ou ne réutilisent que très partiellement des fragments d’oeuvres déjà composées., ce qui constituait une pratique fréquente à l’époque.

L’interprétation de Trevor Pinnock est magnifique : c’est frais et joyeux, tonique et vivifiant, sans outrance mais avec une touche d’élégance qu’on ne trouve dans aucune des autres versions que je connais –au bas mots : une dizaine…-, somptueusement enregistré -les enregistrements d’Archiv Musik du début de l’ère digitale, ici 1982, sont tous excellents et, de plus, offrent généralement de jolies pochettes – dans une ambiance très légèrement réverbérée qui apporte une belle aération sans nuire à la lisibilité des lignes, essentielle dans ces oeuvres. Ces disques restent accessibles à relativement peu de frais en occasion ici : vous pouvez vous précipiter, l’ensemble de ce coffret, qui dispose de surcroît d’un très bon et exhaustif livret traduit en Français, est du plus haut niveau !

Parfois, les insomnies ont du bon !

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Dimanche à l’opéra – La Dame de pique, de Tchaïkovsky

Ma séance lyrique dominicale me conduit en Russie, à Saint-Pétersbourg -ex-Petrograd, puis ex-Leningrad avant de retrouver son nom originel-sur les bords de la Neva, où Piotr-IllitchTchaïkovsky résida une grande partie de sa vie. cependant, c’est lors d’un séjour à Florence, en 1890, qu’il composa « La Dame de pique », opéra en trois actes dont le livret, de son frère Modeste, est adapté, avec de nombreuses libertés, d’une nouvelle d’Alexandre Pouchkine.
Tchaïkovsky a composé un opéra puissamment dramatique, mêlant tout à la fois romantisme lyrique –encore exacerbé par le livret : la cupidité d’Hermann, dans la nouvelle, est transformée en obsession morbide dans le livret– et éléments surnaturels. L’opéra suit une forme mixte en reprenant un certain nombre d’éléments du grand opéra français –mascarade, chœurs, danses– et opéra psychologique russe –obsession morbide, désespoir, passion amoureuse destructrice…– .

Je n’en ai qu’une version en discothèque –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, déjà relativement ancienne –1977-, achetée il y a suffisamment longtemps pour que je ne me souvienne plus quand exactement, alors que l’oeuvre était encore relativement peu enregistrée en Europe occidentale et assez rare dans les bacs des disquaires. Elle me semble suffisamment convenable pour ne pas avoir envie d’en découvrir d’autres, même si des versions plus récentes dont j’ai pu entendre ic ou là des extraits exposent sans doute mieux le versant profondément russe de l’oeuvre. C’est, par ailleurs, un opéra plutôt facile d’accès malgré son livret, mais que je n’écoute que très rarement –je l’apprécie cependant à chaque écoute, et c’est encore le cas aujourd’hui-.

La notice en ligne, ici, est plutôt complète et rend assez bien compte de la difficulté à restituer de manière cohérente ce « conte musical » doté d’un argument plutôt rocambolesque, où le fantastique, le symbolisme –le destin, la passion morbide, la mort– et la psychologie occupent beaucoup de place, de surcroît chanté en russe, une langue pour laquelle je n’ai guère de repères.

L’orchestration, en revanche, est tout-à-fait digne du plus pur Tchaïkovsky, qui s’y est toujours entendu pour faire sonner un orchestre : c’est très riche, coloré et contrasté, l’orchestre est utilisé au service de l’action, tantôt léger et brillant, tantôt beaucoup plus sombre et presque dissonant pour des scènes plus introspectives. L’orchestration et son harmonie servent à dépeindre le glissement progressif vers la folie d’Hermann.

La version du jour propose un plateau composé des stars de l’époque, dont Mstislav Rostropovich, qui délaisse ici son violoncelle pour s’emparer d’une baguette de chef d’orchestre et diriger un orchestre français et des choeurs français et russes : du fait de son énorme vibrato, ce n’est pas, et de loin, mon violoncelliste préféré malgré tout son talent et son aura médiatique ; ce n’est pas non plus, à mes oreilles, le chef d’orchestre le plus passionné/passionnant dans une oeuvre qui en demande –et en expose– pourtant beaucoup…
Son épouse à la ville, Galina Vichnevskaya, me semble un peu mûre pour jouer les oies blanches dans le rôle de Lisa. En revanche, le reste du casting est très bon, et surtout, Regina Resnik, dont l’essentiel de la carrière s’est déroulée dans les années 50, est excellente dans l’incarnation de la vieille Comtesse et constitue l’attraction principale, à mes oreilles, de cette version.
L’album, toujours disponible au catalogue de l’éditeur, est enregistré dans les studios de Radio-France à Paris et bénéfice de bonnes conditions techniques.

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