Ambiance « Fête de la bière »

ScalaMilanDurant toutes ces années, on m’aurait donc menti ???

Je m’explique : en me vantant l’opéra italien, que je n’apprécie guère, on me disait qu’on y trouve une ligne mélodique bien plus affirmée et lisible que chez Wagner (au hasard) et des thèmes d’accès beaucoup plus facile, une écriture pour les voix beaucoup mieux adaptée et que sais-je encore…

Donc, j’ai essayé : hors « Turandot » de Puccini, et « Meurtre dans la cathédrale » de Pizzetti, dont je vous avais déjà parlé , mon inculture en la matière était immense. J’ai découvert, ces derniers jours et en vrac : le prosaïsme des lignes mélodiques, les orchestrations parfois débraillées et une ambiance « fête de la bière » que je n’aurais pas soupçonnée -en général, on n’associe pas l’Italie à ce type d’ambiance…-. Et pourtant, écoutez ce petit extrait, et vous ne me donnerez peut-être pas tort !!!

Bref, selon mon verdict personnel : Bayreuth : 1 – Scala : 0; Wagner : 1 – Verdi : 0… En opéra, comme en football, « à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne »  :mrgreen:

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En mai, fais ce qu’il te plaît !

MuguetMai, joli mai, mois des ponts, est arrivé, avec son muguet et ses ponts, auxquels je ne participe même pas !!!

Il paraît que lesdits ponts feraient perdre des milliards à l’économie française… Le chiffre exact varie selon les sensibilités de ceux qui effectuent les calculs 😀 Etonnant, non ? Dans les autres pays où les ponts existent aussi -car contrairement à une idée que l’on essaie de propager dans nos contrées austères, il n’y en a pas plus ici que dans la moyenne des pays européens-, le calcul n’a pas été effectué, semble-t-il.

Ou bien tout simplement, les gens en profitent et ne se posent pas ce type de questions -et ils ont bien raison !-. En tous cas, ça commence cette semaine, et ça se poursuit les suivantes -8 mai, 29 mai- ! Vive les ponts !

iPad pour les pieds :-)

Rappelez-vous de cette jolie publicité à la sortie de l’iPad mini. Ça y est, vous vous en souvenez ?

On la retrouve jouée aux pieds, si si !

Mais comme cela, c’est encore plus joli, en fait (très belle interprétation de cette bluette : Heart and soul, de Hoagy Charmicael, le compositeur de Georgia on my mind immortalisée par Ray Charles) !

Lever d’oreille !

GilelsAujourd’hui, j’ai momentanément arrêté de travailler pour lever l’oreille en écoutant ce disque. C’est qu’il devait être rudement beau, pour que cela arrive !

Un ou deux pains sans incidence dans la sonate de Liszt, qui est d’une complexité et d’une difficulté technique avérées, une beauté des lignes et des timbres à couper le souffle, un sens puissant de l’architecture, dans une oeuvre où la structure du discours est fondamentale, mais difficile à construire : beaucoup de pianistes interprètent l’oeuvre de manière séquentielle. La plus belle version de l’oeuvre que je connaisse -elle fait partie des multiplons évoqués ici-. Et le Schubert (en court extrait) est à l’avenant.

Un disque magnifique, témoignage d’un concert où j’aurais bien voulu être !

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Mémoires canadiennes

2004-08-09_torontoThe_Cure_2004_TorontoJ’ai retrouvé cela, aujourd’hui, en faisant un peu de classement dans la pagaille des innombrables concerts de The Cure… Mémoire d’un excellent concert donné à Toronto, en août 2004.

A l’époque, le groupe tournait encore à 5 -c’est la même tournée que celle qui les vit passer par Festilac à Aix-Les-Bains en juillet de la même année : un grand souvenir-, dernière année d’une formule qui avait trouvé une bonne stabilité depuis plusieurs années. Depuis, entre départs, arrivées, départs, retours… Robert Smith a multiplié les formules, avec plus ou moins de satisfaction semble-t-il : du quatuor -comme en 2005 à Saint-Malo : un souvenir mitigé- au trio puis à nouveau au quintette 🙂 !

Ce concert, pour le coup, est vraiment très bon !

Original et copie, encore !

Après quelques exemples cités ici ou , voilà que, dans ce cas précis, je préfère la copie à l’original ! Ce qui n’engage que moi 🙂 ! Et c’est un grand titre que celui-ci !!!

Hop, voici d’abord l’original… Voix un peu forcée, cuivres très -trop ?- présents, batterie trop en avant à mon avis. Le texte est néanmoins très intéressant et la mélodie facile d’accès et aisément mémorisable.

… et voici maintenant sa copie ! Tempo un rien plus vif, instrumentarium rénové, voix plus souple, belle mise en oeuvre de la mélodie dans un contexte plus contemporain -léger halo de réverbération sur la voix-, mais peut-être moins intemporel…

A quoi pense la police ?

Je vous avais déjà parlé de mon abomination pour la police « Comics Sans MS » développée au milieu des années 90, et qui a fait le désespoir des typographes amis des belles fontes. D’autres, moins désespérés, ont essayé de l’améliorer, d’autant que l’utilisation de cette police rendrait les lecteurs plus intelligents -sic-.. C’est assez peu probant à mon sens (il faut dire que le modèle de départ étant ce qu’il est…). Et cette tentative fait parler d’elle !

A lire, donc, ici ou .

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Collector (et collector) !

Capture d’écran 2014-04-21 à 09.15.33Un petit mot aujourd’hui du fameux petit lecteur-enregistreur de cassettes Philips EL3302, le premier lecteur de musique portable équipé de ce qui s’apparente au premier joystick : un bouton unique qu’on poussait (Play), tirait (Stop) ou orientait vers la droite ou la gauche (avance et retour rapide). Ils en ont vendu des wagons, l’appareil était peu cher, solide et faisait même convenablement de la musique, bien qu’énorme dévoreur de piles. J’en ai eu un assez longtemps, hérité de ma soeur.

Capture d’écran 2014-04-21 à 09.31.41On pouvait, par le biais d’antiques prises DIN 5 broches, le relier à une chaîne hi-fi, mais le son restait en mono, quoiqu’avec un excellent médium. Sorti au mileu des années 60, il connut une durée de vie très longue et on en trouve encore aujourd’hui à des prix très variables !

C’est sur cette engin sommaire qu’a été entièrement enregistré, au prix d’astuces incroyables, ce megatube international et largement censuré –pas pour sa qualité sonore, mais pour ses paroles subversives en ces temps de barricades– à l’époque de sa sortie -1968-, présenté ci-dessous : que des instruments acoustiques placés devant le micro, un mini kit de batterie portable, dont la grosse caisse était en quelque sorte constituée de la valise servant à porter les autres éléments, que l’on accrochait tant bien que mal à cette valise… Et des piles à la limite de la fin de vie, afin de donner ce crissement caractéristique de l’engin. Lequel, en plus saturait très vite…

Maintenant que vous savez tout ça, vous l’écouterez forcément d’une autre oreille !

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