Playlist baroque

Après plusieurs heures passées en compagnie de Sibelius, j’ai quitté le froid du grand nord pour retrouver un peu de soleil, avec cette playlist exclusivement baroque, mais néanmoins agréable –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist23102015

Archiv est la branche « musique ancienne » –grosso modo, tout ce qui vient avant Haydn et Mozart– de Deutsche Grammophon. Ils ont toujours eu le chic de proposer des prises de son de qualité –mais les petits ensembles sonnent généralement bien sur une chaîne hi-fi, et sont plus faciles à enregistrer que les gros orchestres : il s’agit surtout de savoir garder la couleur de l’ensemble– et de fort jolies pochettes, qui donnent à leurs productions une forte identité visuelle et beaucoup de cohérence. La firme contribua également à la « renaissance baroque » à la fin des années 70, avec quelques artistes très engagés dans ce mouvement, mais, dès les années 50, avait ouvert une petite brèche.

Les concerti pour clavecin de Bach sont assez italianisants, la musique de table de Telemann, comme la première série des concerti grossi de Handel, proposent de jolies couleurs instrumentales et les pièces pour clavecin ou clavicorde de Bach par Kirkpatrick sont de belle facture.Evidemment, au bout d’un moment, tout ça finit par se ressembler un peu, mais il y a de fort belles choses. Un tout petit extrait pris au hasard est proposé juste en-dessous.

Playlist courte

Playlist23102015Une toute petite playlist à cette heure –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, pour bien commencer la journée et se faire plaisir avec :

une jolie voix d’une artiste qui fut une chanteuse très talentueuse avant de tout gâcher par ses addictions, malheureusement;

un très souriant solo de piano au milieu d’une chanson joliment jazzy;

un titre inédit de Neil Young très difficile à trouver, et vraiment excellent –l’une des plus belle chanson de l’artiste à mes oreilles-;

un boogie-blues bien balancé, complété d’un rock endiablé et qui commence à la guitare acoustique très virtuose et d’un quatuor à cordes soutenant William Sheller;

le solo de guitare le plus prodigieusement construit qu’il m’ait été donné d’entendre, plus de trois minutes de pur plaisir auditif : ça va d’un bariolage coloré, au début, à une montée lente mais inexorable du climax sans aucun pain et avec la sonorité inimitable de la Gibson Les Paul –extrait ci-dessous : PLAY IT LOUD AND ENJOY !-.

Cadeau somptueux

Sibelius_EdtionC’est un cadeau somptueux que m’a offert Compagne-à-moi pour le dernier anniversaire de ma cinquième décennie –si si, c’est juste, vous pouvez vérifier sur vos doigts…-. Elle a dû se rendre compte que je lorgnais sur l’objet depuis plusieurs semaines, et que ça figurait dans ma wishlist.

 L’objet est donc beau –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, très joliment présenté avec quelque photos un peu inédites, pas trop épais –ce qui compte quand on a de moins en moins de place pour le rangement…– et plein de belle musique, dont certaine peu connue, bien que pas tout-à-fait rare. Nombreuses sont les interprétations qui furent primées en l’une ou l’autre occasion. Cerise sur le gâteau, les textes des lieder et autres musiques de scène sont présents, et traduits en anglais, ce qui aide à leur bonne compréhension.

Le seul regret, mineur, c’est l’absence des pochettes originelles, mais,  internet aidant, ça se retrouve assez facilement –cliquer sur l’image ci-dessous pour avoir un aperçu de quelques-une d’entre elles, très anciennes, en plus grand– !

CasqueAudioOn retrouve donc les 7 symphonies selon 3 chefs, de la musique de chambre, une très belle version du concerto pour violon –l’une des plus belles de cette oeuvre, qui en a connu de nombreuses-, des lieder par deux grandes figures du chant lyrique et de la musique de scène et des poèmes symphonique par un  chef que je n’avais encore jamais entendus –Jussi Jalas, qui fut par ailleurs gendre du compositeur-.

Bref, 14 CD pour de nombreuses heures de belle et bonne musique, pour voyager très agréablement au coeur de la Finlande, de ses lacs et de ses forêts !

Deux cerises sur un gâteau, c’est presque trop, mais j’ai également profité de l’occasion pour, enfin, m’acheter un casque audio de qualité, afin de profiter de cela en toute discrétion !

Sibelius_PochOrigine

Playlist du jour d’avant

DiablAnnivPourquoi le jour d’avant ? Parce que, comme l’année dernière à la même époque, demain, je serai un peu plus vieux… Du moins, c’est ce qu’indiquent le calendrier et l’état civil  :mrgreen: !

Pour affronter le temps qui passe, cette playlist fera tout-à-fait l’affaire, dans un premier temps… –Cliquer sur les images pour les voir en grand-. Et demain, vous aurez droit à une jolie surprise –et un repas convivial concocté par moi-même, auquel il faudrait que je commence à réfléchir un peu…– pour fêter cet événement –moi aussi, si ça se trouve, j’aurai droit à des surprises  😀 – !

Playlist19102015

Quarx331Et puisqu’on en parle, aujourd’hui, en guise de surprise –mauvaise, très mauvaise, pour le coup !-, j’ai été confronté à un vrai gros bug de Quark XPress dans le nouvel OS X, qui le rend à peu près inutilisable sans risque de tout perdre à n’importe quel moment…
Une mise à jour semble s’imposer –et il y en a une à faire, en effet, je viens de le vérifier : plus de 400 Mo, ce qui est finalement assez peu selon les normes actuelles, mais quand on pense que la version complète de Quark XPress 3 tenait sur deux disquettes dans les années 90, on est en droit de s’interroger !-. Du coup, je suis passé temporairement à InDesign, que je hais que j’exècre que j’abhorre…

Playlist dominicale

En ce dimanche où le soleil fait pâle figure –il est là, mais semble vouloir ne pas y être-, une petite playlist assez étrange, et entrecoupée par diverses occupations… –Cliquer sur l’image pur la voir en grand-.

Playlist18102015

Plus particulèrement : Homilius, c’est un presqu’inconnu –en tout cas, il l’était pour moi avant que je n’écoute cette très belle Passion selon St. Marc, mais un ami organiste m’en a par ailleurs dit le plus grand bien– que j’ai découvert avec plaisir. Between the Buttons, des Rolling Stones, reste un de mes albums favoris du groupe, mais il faut absolument l’écouter dans sa version UK, moins populaire mais tellement plus cohérente ! Et faire abstraction d’une stéréo très sommaire et presque gênante –la voix et les guitares à gauche, la section rythmique à droite et rien au milieu…-.

Un aimable extrait de cette playlist, assez surprenant mais très joliment réalisé quant à la qualité des arrangements…

Playlist en vrac

C’est une playlist sans autre prétention que le pur plaisir de l’oreille qui devrait accompagner mon après-midi… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist14102015

Le Zemlinsky, notamment, paru à l’aube du CD, était sorti de ma mémoire depuis assez longtemps, à tort ! C’est une très belle oeuvre, lyrique à souhait, comme son nom l’indique, sorte de synthèse entre le « Chant de la terre », de Mahler et les « Gurrelieder » de Schönberg, mâtiné d’un romantisme tardif alla Richard Strauss. Très beau, quoi qu’il en soit, et à connaître, assurément…

Playlist virtuose

Gilels_transcriptionsUn seul album –mais double– en écoute ce soir, faute de temps… Mais quel album ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– Issu d’une série consacrée aux grands pianistes du 20ème siècle, qui était parue au milieu des années 90. Selon leur notoriété et leur « importance », les pianistes retenus se voyaient consacrer de un à trois albums doubles, dans une belle ligne éditoriale, accompagnée de textes plutôt intéressants. Outre que cela m’a permis de connaître quelques grands noms un peu oubliés, cela me donna l’occasion, à l’époque, d’accéder à des pièces très virtuoses par Emil Gilels : c’est cet album que j’écoute ce soir…

On y trouve des Stravinsky et autres Prokofiev, mais, surtout, des transcriptions de haute volée de Liszt ou Busoni, qui restent peu jouées de nos jours, car réputées assez injouables… L’extrait ci-dessous fut interprété par Gilels dès 1930, et c’est avec cette pièce qu’il remporta le grand prix des artistes de l’union des fédérations de l’ex-URSS en 1933, avant d’être le premier vainqueur –catégorie piano– du prestigieux concours de la reine Elisabeth en 1938 –le concours était des plus relevé : Yakov Flier, autre prodigieux pianiste un peu oublié de nos jours, finit troisième, et Arturo Benedetti Michelangeli septième seulement-, ce qui en fit rapidement un « héros de l’Union soviétique ». L’enregistrement présenté ci-dessous, gratte un peu –il date de 1935, autant dire la préhistoire de l’enregistrement en URSS, c’est une fantaisie sur  » Les Noces de Figaro  » de Mozart par Liszt et Busoni-, mais on reste ébahi par tant de dextérité et de musicalité, malgré la difficulté du propos. Certes, le son est un peu ingrat, mais ce qu’on entend mérite une écoute attente malgré tout ! ENJOY !

Playlist seconde chance

C’est dimanche, le temps ne manque pas, depuis ce matin, pour donner une seconde chance à des disques auxquels j’ai toujours eu du mal à accrocher… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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En cours de repêchage : le Schumann de Claudio Arrau, qui m’avait toujours profondément rasé par le passé : je dois vieillir… C’est quand même mieux que dans mon souvenir, et surtout, je connais désormais beaucoup mieux le compositeur qu’auparavant, ceci expliquant sans doute cela.

Les autres, ça reste très « bob bof bof » : le Bach par Keith Jarrett –au clavecin-, je crois que je n’ai jamais entendu moins bon dans cette oeuvre. C’est propre techniquement, parfois maniéré et chichiteux,  dans une drôle de prise de son –ECM fait des choses magnifiques en jazz, mais là, c’est très bizarre-; le Bruckner de Bernstein surexpose la partition, à mon avis au moins; et le Beethoven de Mitsuki Uchida, très apprécié lors de sortie, ne m’a jamais convaincu : c’est très beau, très bien enregistré et très peu révélateur du Beethoven que j’aime.

Playlist pour rester jeune

Celle-ci, elle aurait également pu s’appeler « Playlist retour aux sources », ce sera pour une autre fois  😉 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist10102015

Simplement, il s’agit de quelques-uns de mes tout premiers CD, achetés entre 1983 et 1985, à une époque où les ventes commentaient à croître, mais restaient encore très inférieures en volumes à celles des 33 tours… En ces temps-là, les CD étaient encore des trésors précieux, et leur exposition en magasin était assez étonnante : chez l’agitateur culturel, une photocopie de la pochette sous plexiglass trônait dans les bacs, et le CD vous était remis à la demande, le vendeur vous accompagnant à la caisse avec l’objet –vu le prix : 132 francs de l’époque, soit l’équivalent de 40€, à coût constant et en tenant compte de l’évolution de l’indice des prix et du pouvoir d’achat :  il devait avoir trop peur qu’on parte avec en courant…-. Pour ce prix-là, de nos jours, on peut avoir un gros coffret d’une quinzaine de CD : qui a dit que le disque était un produit de luxe ?

HitachiDA800Quant au prix des premiers lecteurs, la valeur à coût constant de mon premier modèle équivalait à  2372€… Quand on sait qu’un bon lecteur d’entrée de gamme qui fait déjà beaucoup de belle et bonne musique est désormais inférieur à près de 10 fois cette somme, on reste songeur… –Cliquer sur l’image pour voir mon premier lecteur de CD en grand-.

Chez le disquaire où j’allais régulièrementpremier disquaire de France, si si ! et une équipe de conseillères passionnées et pointues, très compétentes-, c’était un peu moins cher en définitive, puisqu’avec une carte de fidélité, on avait droit à un achat « gratuit » tous les dix achats… Et les CD étaient bien mieux mis en valeur, mais sous clé également –sauf que j’avais le droit de les écouter longuement avant achat, et même de les écouter sans les acheter  :mrgreen: Pourtant, l’évolution du réseau de l’agitateur culturel et la disparition progressive des 33 tours lui valurent une extinction lente mais inéluctable : ils ne vendent plus, aujourd’hui, que de très beaux instruments de musique, des partitions et des billets de concert-.

Playlist romantique

Après un début de semaine vraiment bien rempli –vivement le week-end !-et bien peu de temps accordé à l’entretien de mes oreilles, voilà enfin une petite playlist à laquelle j’ai pu me consacrer ce soir… De bien belles choses, en vérité, dans des visions éminemment personnelles mais plutôt abouties…

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08102015

BeggarsBanquetLPEdit tardif : l’autre soir, pour m’endormir, je me suis tout de même passé « Beggars Banquet », des Rolling Stones. Assurément, mon album pop-rock préféré, tout styles confondus… J’ai une fois de plus été sidéré par la qualité du jeu d’ensemble –un son d’une densité incroyable, de réels talents d’instrumentistes au service d’une musique souvent très « roots » sur des textes excellents, souvent provocateurs mais vraiment portés par l’ère du temps…-.

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous coller un petit extrait, étonnamment fort méconnu ! Et pourtant, cette sorte de mélopée presqu’autobiographique –le travail de la section rythmique est magnifique, la ligne de basse un vrai enchantement…-est tout simplement formidable, pleine d’images drolatiques… Vivement l’hiver que, moi aussi, je puisse m’abandonner aux joies du « jigsaw puzzle » !

Si vous voulez vraiment savoir –vraiment ?– pourquoi  » the bass player looks nervous about the girls outside « , la réponse est ici  :mrgreen: