Playlist strong addicts !

Une playlist variée et néanmoins thématique pour accompagner cette grise matinée : de l’effet des addictions diverses sur la production musicale de quelques artistes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Les plus anciens lecteurs de ce blog connaissent déjà mon affection pour Johnny Thunders, qui s’est patiemment livré à une entreprise d’autodestruction à grands renforts d’héroïne. Evidemment, cette consommation immodérée a gravement nuit à ses talents au fur et à mesure que le temps passait, et, des débuts prometteurs de « So Alone » à tout ce qui suivit, les témoignages de cette lente descente ne manquent pas. L’album de ce jour est une compilation de trois concerts -dont un acoustique-, plutôt bien réalisée, qui l’inscrit plutôt vers les sommets d’une discographie à la fois complexe et décevante.

Le live de Led Zeppelin est peut-être le meilleur du groupe -aux addictions poudreuses et éthyliques prononcées-, mais s’avère, lui aussi, d’une écoute parfois un peu pénible : groupe de scène au talent incontestable, Led Zeppelin improvisait beaucoup sur scène, et ce qui prenait sans doute tout son sens dans le cadre d’un événement vivant perd beaucoup d’intérêt dans le cadre d’une écoute au disque. Et une version de « Whole Lotta Love », chanson d’une belle urgence s’il en est,  diluée sur près de 25 minutes, c’est franchement assez insupportable –sans même parler de la batterie pachydermique de John Bonham, qui tient difficilement dans un salon…-.

lux_ivy_crampsSerge Gainsbourg racontait à l’époque de la sortie de « Love on the beat » qu’il «s’était mis a wagon » le temps de l’enregistrement du disque, à savoir qu’il avait arrêté de boire –ce qu’il fit semble-t’il effectivement pendant les 8 jours qui précédèrent la séance de prise de photos pour la pochette de l’album. En revanche, il était trop accro aux Gitanes pour les laissé de côté…-. Pour le reste, on est face à du pur Gainsbarre, accompagné par de redoutables session men des meilleurs studios new-yorkais, en rupture avec les fulgurances reggae ou afro-antillaises, mais aussi des orchestrations et arrangements plus complexes, des années antérieures.

Finalement, l’addiction aux petits films d’horreur de série Z de Lux Interior et Poison ivy, les seuls deux membres réguliers des Cramps, a produit l’album le plus drôle et original de cette playlist –cliquer sur l’extrait ci-dessous et faites semblant d’avoir peur : ils auraient aimé ça !-.

Easy playlist pour le repos des oreilles

La météo est d’un « magnifique » gris uniforme, aujourd’hui, et, après le long périple wagnérien entamé le week-end dernier, mes oreilles ont besoin de choses simples et d’autant plus accessibles que je vais passer une partie de la matinée en cuisine : jambon en croûte, sauce aux échalotes, poêlée de champignons : que du bonheur !

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La plalylist de ce jour est donc largement consonnante mais avenante –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, composée de quatre albums qui marquèrent chacun leur temps avant d’entrer dans la courte histoire de la musique pop-rock.

Pour le reste de la semaine, j’envisage un nouveau voyage attrayant, mais ça, c’est une autre histoire !

Playlist pour passer le pont !

playlist10112016A force de courir après le temps depuis deux jours, je n’en ai eu que très peu, en définitive, à consacrer à mes oreilles, et c’est donc une playlist courte, mais variée et agréable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– que j’écoute entre le fromage et le dessert –et avant le café, donc, parce que mine de rien, je suis ordonné à mes heures-.

tomwaitsnbLe sommet de cette playlist se situe sans doute, pour moi, dans la très belle version live de « Time », de Tom Waits –cliquer sur l’imagette de droite pour voir un portrait du monsieur à peu près à l’époque de l’interprétation de cette chanson-, intimiste,  la voix rocailleuse à souhait du chanteur –un genre de Gainsbourg américain, jamais loin du cigarette ou d’un verre de whisky– étant soutenu par un instrumentarium original -dont un bandonéon et un glockenspiel- et très bien adapté à ce petit bijou.

Il faut dire aussi que mon histoire de pare-brise a tourné à la farce, puisque le nouveau pare-brise est arrivé défectueux chez le vitrier, et que, donc, il a fallu en commander un nouveau, ce qui retardé la livraison de ma voiture d’une journée, le temps d’en réceptionner un nouveau…

vehcourtoisieCes deux derniers jours, j’ai donc eu la joie de circuler en transport en commun, dont le bus que je déteste, ou en véhicule de courtoisie, parce que finalement, j’ai fini par en prendre un pour aller travailler –très chouette d’ailleurs, mais qui me ramène exactement dix ans en arrière, puisque j’avais la même voiture à cette époque, sauf que celle-ci était en version MkII, avec gadgets électroniques à gogo : cliquer sur l’image pour essayer de deviner de quelle voiture il peut bien s’agir, c’est d’autant plus facile que j’ai laissé le logo visible !-. Involontairement, j’ai également fait de la pub pour le vitrier –très aimable par ailleurs– dans la moitié du département, puisque le véhicule était bardé d’autocollants faisant sa promotion !

Allez hop ! A partir de ce soir et pour trois jours, le temps m’appartient un peu plus : le week-end est déjà là, pont du 11 novembre oblige !

Black playlist

Qu’on ne s’y trompe pas, la playlist de ce jour, malgré les apparences –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, n’est pas conçue pour porter le deuil des illusions de nos amis d’Outre-Atlantique : elle a été composée hier soir, avant de connaître les résultats des élections qui se sont déroulées là-bas !

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Je concède cependant tout-à-fait volontiers que Joy Division convient parfaitement à un enterrement de première classe… Il n’empêche qu’il s’agit d’un album remarquable. Back in black, d’AC/DC, est également propice aux cérémonies de deuil et le premier album de Van Halen est peut-être bien leur meilleur –cliquer sur l’extrait musical ci-dessous pour prendre connaissance des pyrotechnies guitaristiques propres au groupe…-. A contrario, il ne faut pas revenir trop souvent à l’album consacré aux oeuvres de Philip Glass, au risque de l’indigestion et malgré le joli minois de la pianiste…

Playlist « un week-end avec Richard »

Tiens, un opéra de Richard Wagner pour accompagner le week-end ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Ça faisait un petit moment que cela n’était plus arrivé, mais, si j’en ai le temps, je consacrerai ce mois de novembre à une écoute intégrale de « L’anneau du Nibelungen » dans cette version, dont je vous parlais déjà ici, qui reste la plus vivante, la plus homogène et cohérente dramatiquement et, depuis sa parution, la mieux chantée et interprétée –à la réécoute, la maîtrise des allitérations foisonnantes dans le livret est absolument remarquable et structure le discours comme à peu près nulle part ailleurs– et parmi les mieux dirigées : ce qui fait beaucoup en sa faveur…

hhotter_wotanLa dernière réédition est fondée sur les bandes radiophoniques d’origine et non sur des repiquages antérieurs : le son s’en trouve passablement amélioré, et, pour retrouver l’ambiance du « Neues Bayreuth », il s’agit d’un document d’importance primordiale.

« L’Or du Rhin » écouté ce jour est vivant, les méchants sont très méchants, d’une brutalité presque physique et très perceptible, le Wotan –Odin pour les non-germanophones– de Hans Hotter, sans doute la plus grande incarnation du rôle au vingtième siècle, est sa meilleure et plus complète interprétation dans cet opéra et dans le cycle : à la fois jeune, bouillonnant et arrogant; ses collègues-dieux sont très bien caractérisés –excellent Donner -Thor pour les non-germanophones- de Hermann Uhde, notamment-.

Bref, que du plaisir pour entamer un week-end qui s’avère grisonnant : cliquer sur ce petit extrait pour ne pas passer à côté du drame : toute la suite du cycle découle de cette malédiction lancée par le méchant !

Evidemment, à côté de ce monument, les autres albums écoutés, pour plaisants qu’ils sont, relèvent presque de l’anecdotique…

Playlist pour aborder le week-end

Longue et belle playlist entamée hier et poursuivie tôt ce matin ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Richard Strauss était au coeur du répertoire de Karajan, qui en fut peut-être l’interprète majeur au vingtième siècle. Les poèmes symphonique de Richard Strauss profitaient grandement de cette vision ample, fondée sur des timbres et des couleurs d’une beauté inapprochée à l’époque de la parution de cet album –1973-.
r_strauss1888Il s’agit là essentiellement de pages « de jeunesse » du compositeur, toutes écrites avant qu’il ait 30 ans. Son Don Juan est inspiré de fragments de la pièce inachevée de Nikolaus Lenau et non de Molière ou de Mozart : Don Juan renonce à sa quête de la femme idéale et, lassé de la vie, décide de se laisser tuer lors d’un duel. Till Eulenspiegel est un personnage récurrent de la littérature allemande dont la première émergence remonterait au tout début du 16ème siècle. Vivant au Moyen-Âge, c’est un joyeux farceur qui s’inscrit contre les normes établies et en mourra sur le gibet.

Gilbert Kaplan, qui dirige la deuxième symphonie de Gustav Mahler, n’était pas un chef d’orchestre, mais un richissime homme d’affaire américain qui tomba amoureux de cette symphonie. Il en acheta le manuscrit autographe, prit quelques cours de direction d’orchestre et  loua ponctuellement les meilleurs orchestres mondiaux pour ne diriger que cette oeuvre une cinquantaine de fois –et, une fois, l’Adagietto de la cinquième symphonie-.
g_mahler_29102016Il enregistra deux fois cette symphonie, la version écoutée est la seconde, avec l’orchestre philharmonique de Vienne. Ces deux versions furent appréciée par les critiques, et sont peut-être les versions les plus philologiques de cette symphonie complexe. Quant aux musiciens, leur appréciation du chef est assez divergente : pour certains, c’était un chef acceptable, pour d’autres, il était tout simplement nul et ne savait pas diriger ! Quoi qu’il en soit, la prise de son de cet album est une des meilleures jamais réalisée : elle est tout bonnement exceptionnelle !

Les sonates pour piano et violoncelle de Beethoven par Pierre Fournier et Friedrich Gulda ont été enregistrées en 1959 et, depuis cette date, ont un statut de « référence » qui ne s’est jamais démenti : l’équilibre entre les deux instruments, difficile à obtenir, est idéal. Une vision claire et structurée et une vraie complicité entre deux musiciens qui devinrent très amis suite à cette première rencontre. –Cliquer sur l’extrait pour avoir une idée de la chose-.

Enfin, le « Live in Italy » de Lou Reed est considéré par certains comme son meilleur album en concert. Ce n’est pas mon cas, mais je peux comprendre cette appréciation : c’est le plus facile d’accès, Lou Reed étant entrée dans une phase plus apaisée de sa vie à cette époque.

Playlist dominicale

La playlist de ce jour commence tout en élégance et en finesse. Ce ne sont pas nécessairement les qualificatifs qui viennent le plus spontanément pour définir la musique de Bach, en général, mais, pour le coup, cette magnifique version en est largement doté. Un des plus beaux disque consacré aux compositeur ces dernières années, assurément. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait musical pour en profiter un peu-.

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Vous en trouverez une très belle chronique sur ce blog, l’un des plus beaux graphiquement –la cohérence typographique est totale avec le contenu du propos-, et remarquablement documenté et illustré de surcroît.

Son propriétaire me dirait par ailleurs que les sonates de Scarlatti au piano –il en a composé au moins 555 !-, c’est mal, mais je trouve pour ma part que l’instrument leur sied à ravir, et je les écoute essentiellement de cette manière plutôt qu’au clavecin, dont le son fut justement comparé à celui de « squelettes copulant sur un toit en tôle ondulée » par le chef anglais Thomas Beecham, qui ne manquait pas d’humour –anglais– et n’y connaissait pas grand-chose en la matière –on a fait beaucoup de progrès depuis la »renaissance baroque » mais les clavecins de son époque étaient en effet assez cinquants-.

C’est ensuite du « très grand piano » virtuose et brillant qui m’attendra avec Liszt, dans des interprétations qui défrayèrent la chronique au début des années 80, avant de passer à un tout autre genre, même si, par la suite, Joe Jackson s’est tournée vers la musique classique. Mais son deuxième album est d’une vraie énergie presque punk, tout en proposant de fort jolies mélodies !

Playlist du 18 262ème jour

Vous pouvez vérifier, le compte est bon ! Avant d’atteindre un demi-siècle, 18 262 jours se sont écoulésen comptant les années bissextiles et les décalages horaires…-. Et demain, je fêterai donc, pour la 31ème fois –là aussi, le compte est bon– mes 20 ans !

Dans cette attente, et comme aujourd’hui n’est tout de même pas un jour si singulier, ce n’est pas une playlist très spéciale que j’ai concoctée pour accompagner cette matinée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait pour vous mettre de bonne humeur !-.

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Quoi qu’il en soit, même si je le voulais, une journée entière ne suffirait pas, demain, pour une « spécial playlist du cinquantenaire» : trop de choses à éliminer pour tenir en 24 heures –même si « choisir, c’est éliminer », ça fait trop d’éliminés pour le coup…-.

Playlist « Adolescence hexagonale »

durelimiteComme je n’avais que peu de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles ce soir, après une journée de bureau dégoulinante et peu agréable du fait de la canicule qui continue à sévir ici, j’ai choisi cet unique album pour agrémenter un peu ma fin de journée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Téléphone, étonnamment, est le groupe français qui a sans doute le plus marqué les jeunes adolescents de la fin des années 70 et du début des années 80, dont je faisais partie –et peut-être le plus durablement si l’on voit le succès actuel de leur tournée de quasi-reformation– : non qu’ils furent meilleurs que d’autres groupes français de cette époque, mais ils furent peut-être à la fois les plus consensuels et les plus habiles à saisir l’air du temps et le souffle de renouveau auxquels nous aspirons à cette date.

D’autres groupes étaient sans doute aussi bons, mais soit trop politiquement engagés –Trust par exemple, dont le public était plus restreint-, soit trop éphémères pour avoir marqué leur époque –Starshooter, Bijou…-, soit simplement trop loin de la quête de la majorité des jeunes d’alors. Et Téléphone a su assez bien réalisé cette synthèse à point nommé. Leur phénoménal succès hexagonal ne s’explique sans doute pas autrement, parce que musicalement ou en termes de paroles, cela n’a rien d’exceptionnel avec un peu de recul… Même si, les souvenirs aidant, l’ensemble reste éminemment sympathique !

Playlist pour entamer le week-end

Drôle de playlist sans queue ni tête pour entamer un très chaud week-end et clore une semaine caniculaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Avec un opéra italien supportable par mes oreilles, dans une vieille mais bonne version, mais aussi la rencontre du vieil homme –son antépénultième disque et de loin pas son meilleur– et de l’enfant –brillant pianiste en devenir, ici âgé de 16 ans, pour son premier disque, de loin pas son meilleur…-.
L’album des Specials est excellent, du rocksteady frais et puissant et celui de Nouvelle Vague totalement anecdotique –répétition d’une formule qui tourne un peu en rond et ici, en plus, appuyé sur un répertoire pas folichon-, mais je vous en offre quand même un extrait : à petite dose et pour débuter le week-end, ça peut être plaisant !

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