Hier, en cherchant tout autre chose, je suis tombé sur cette petite vidéo : je ne savais pas que le plus connu des groupes allemands avait commis des reprises de chansons célèbres… Ils auraient aussi bien pu s’abstenir, sur ce coup-là : c’est lourd, monolithique et sans le début de commencement d’un minimum de finesse nécessaire au traitement de cette très jolie chanson –arrgghhh ! la batterie qui souligne les paroles à la fin du refrain, c’est d’un convenu !!!-.
Voici donc la copie :
Et, à présent, la version originale, bien préférable à mes oreilles, avec de beaux arrangements de Brian Jones –flûte, violoncelle– :
Aujourd’hui, n’ayant aucune envie très particulière autre que d’écouter de jolies choses, je me suis donné comme thème «Pochettes rouges». Ainsi, cela m’a conduit à la constitution de cette playlist, des plus avenante finalement, pour accompagner une partie de la matinée, qui va durer longtemps, passage –mortel– à l’heure d’hiver oblige…
Après tout, un certain joue le jeu du classement alphabétique pour entretenir ou raviver sa curiosité, pendant qu’un autre passe en revue, chaque dimanche, le Top 50, pour égayer ses matinées de quelques séquences léguées à la postérité –ou pas !?!-, alors, pourquoi ne pas arrêter une démarche ludique ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Petit jeu amusant, donc, qui m’a ramené –tout-à-faitfortuitement, bien sûr– vers mes deux groupes favoris pour deux albums que j’ai toujours bien aimés. D’abord et surtout « Tattoo You », qui jouit d’une réputation plutôt flatteuse –si tard dans leur carrière : 1981, pensez-vous !– et, à mes oreilles au moins, pas usurpée ! La construction sur deux faces –33T oblige : le CD n’était encore qu’au stade de brouillon-, à l’époque, opposait une face A rapide à une face B -la meilleure à mon avis- plus lente. La tournée associée à cet album reste mon premier souvenir d’un concert des Rolling Stones –exactement : le dimanche 13 juin 1982, à Paris, déplacement à 4 dans une vieille R5…-.
« Kiss me kiss me kiss me » reste l’un des albums les plus ambitieux de The Cure –parution sous la forme d’un double 33T– : c’est très varié, alternant les megatubes comme « Just like heaven » et des chansons non moins belles, mais un peu restées dans l’ombre comme « If only tonight we could sleep », cette dernière bénéficiant d’une longue introduction à la guitare, plaintive et torturée.
Quant à Heather Nova, elle jouit d’une certaine popularité au tourment du millénaire, possède une jolie voix, chante des textes inspirés sur de belles mélodies, bien arrangées –cf. l’extrait en écoute ci-dessous-, même si elle est un peu oubliée, semble-t-il, de nos jours.
Enfin, la symphonie « Pathétique » de Tchaikovsky par Guido Cantelli est tout simplement formidable, dans un son plus qu’honorable de 1953, et entretient le souvenir d’un immense chef disparu trop tôt –à 36 ans, dans un accident d’avion– et que Toscanini voyait comme son successeur.
Pourquoi le jour d’avant ? Parce que, comme l’année dernière à la même époque, demain, je serai un peu plus vieux… Du moins, c’est ce qu’indiquent le calendrier et l’état civil !
Pour affronter le temps qui passe, cette playlist fera tout-à-fait l’affaire, dans un premier temps… –Cliquer sur les images pour les voir en grand-. Et demain, vous aurez droit à une jolie surprise –et un repas convivial concocté par moi-même, auquel il faudrait que je commence à réfléchir un peu…– pour fêter cet événement –moi aussi, si ça se trouve, j’aurai droit à des surprises 😀 – !
Et puisqu’on en parle, aujourd’hui, en guise de surprise –mauvaise, très mauvaise, pour le coup !-, j’ai été confronté à un vrai gros bug de Quark XPress dans le nouvel OS X, qui le rend à peu près inutilisable sans risque de tout perdre à n’importe quel moment…
Une mise à jour semble s’imposer –et il y en a une à faire, en effet, je viens de le vérifier : plus de 400 Mo, ce qui est finalement assez peu selon les normes actuelles, mais quand on pense que la version complète de Quark XPress 3 tenait sur deux disquettes dans les années 90, on est en droit de s’interroger !-. Du coup, je suis passé temporairement à InDesign, que je hais que j’exècre que j’abhorre…
En ce dimanche où le soleil fait pâle figure –il est là, mais semble vouloir ne pas y être-, une petite playlist assez étrange, et entrecoupée par diverses occupations… –Cliquer sur l’image pur la voir en grand-.
Plus particulèrement : Homilius, c’est un presqu’inconnu –en tout cas, il l’était pour moi avant que je n’écoute cette très belle Passion selon St. Marc, mais un ami organiste m’en a par ailleurs dit le plus grand bien– que j’ai découvert avec plaisir. Between the Buttons, des Rolling Stones, reste un de mes albums favoris du groupe, mais il faut absolument l’écouter dans sa version UK, moins populaire mais tellement plus cohérente ! Et faire abstraction d’une stéréo très sommaire et presque gênante –la voix et les guitares à gauche, la section rythmique à droite et rien au milieu…-.
Un aimable extrait de cette playlist, assez surprenant mais très joliment réalisé quant à la qualité des arrangements…
Après un début de semaine vraiment bien rempli –vivement le week-end !-et bien peu de temps accordé à l’entretien de mes oreilles, voilà enfin une petite playlist à laquelle j’ai pu me consacrer ce soir… De bien belles choses, en vérité, dans des visions éminemment personnelles mais plutôt abouties…
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Edit tardif : l’autre soir, pour m’endormir, je me suis tout de même passé « Beggars Banquet », des Rolling Stones. Assurément, mon album pop-rock préféré, tout styles confondus… J’ai une fois de plus été sidéré par la qualité du jeu d’ensemble –un son d’une densité incroyable, de réels talents d’instrumentistes au service d’une musique souvent très « roots » sur des textes excellents, souvent provocateurs mais vraiment portés par l’ère du temps…-.
Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous coller un petit extrait, étonnamment fort méconnu ! Et pourtant, cette sorte de mélopée presqu’autobiographique –le travail de la section rythmique est magnifique, la ligne de basse un vrai enchantement…-est tout simplement formidable, pleine d’images drolatiques… Vivement l’hiver que, moi aussi, je puisse m’abandonner aux joies du « jigsaw puzzle » !
Si vous voulez vraiment savoir –vraiment ?– pourquoi » thebass player looks nervous about the girls outside « , la réponse estici
C’est la playlist d’hier que je vous expose, et une vraie playlist d’hier puisqu’elle est essentiellement composée de « vieux » disques, dont le plus récent date de 1965 : du vrai 50 ans d’âge, ou plus… Pas tout-à-fait récent, donc… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Quant à aujourd’hui, vu le temps perdu dans les bouchons après une journée de labeur bien fournie, il n’était pas propice à des écoutes prolongées… Du coup, j’ai consacré un peu de temps à la cuisine –cuisiner, c’est toujours un vrai moment de détente– et plus de temps à mon défi-lecture, engagé il y a une quelques temps… Pour l’instant, je tiens le rythme !
C’est, depuis la reprise, le premier gros bouchon de ce genre, et, assurément, pas le dernier ! Pour autant, ça ne me manquait pas vraiment !
Et hop, une mise en graphique pour commencer –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Quelques commentaires :
• comme attendu, Beethoven puis Wagner sont largement en tête en classique, et The Rolling Stones et The Cure en pop-rock : quelle surprise !
• plus inattendu : Mozart est en troisième position en classique ! Le bougre a beaucoup composé –plus de 600 oeuvres répertoriées-, et il suffit de quelques intégrales des symphonies et des concerts pour piano pour faire croître rapidement la courbe… Mahler et Bruckner, à l’inverse, sont de piètres producteurs ! Quant à Wagner et ses dix opéras effectivement inscrits au grand répertoire…
• cet ensemble représente exactement 50% de ma discothèque –hors récitals, classés à part– à ce jour –et le fichier est quasiment à jour…- : j’aurai voulu le faire exprès que je ne m’y serais pas pris autrement !
• la prise en compte des récitals pourrait changer un peu ce classement : on y retrouve beaucoup de Liszt –chez les pianistes– et de Schubert –chez les chanteurs-.
Mon tout premier 33 tours des Rolling Stones est en fait un collector, et, quand je l’ai acheté à sa sortie, je ne le savais même pas ! Quand je l’ai revendu, il y a plus de vingt ans, avec tous ses compères vinyles et la platine qui servait à les lire, je ne le savais pas non plus !
Je viens de l’apprendre la semaine dernière : « One of the rarest Rolling Stones albums in that it only had a limited release in certain countries and was withdrawn after a short time on sale. If you see it grab it, it’s rare. » En clair : l’un des plus rares album des Rolling Stones, sorti en nombre limité pour une courte période avant son retrait… Et il n’a jamais été réédité en CD, mais on peut le reconstituer soi-même assez aisément –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
J’ai encore perdu une occasion d’être riche !
Au demeurant, la compilation est bien faite, et l’album m’a beaucoup servi. Je n’étais pas peu fier, du haut de mes 12 ans, de pouvoir l’exhiber à mes copains de classe, qui, eux, ne connaissaient même pas le groupe Il ne resta pas longtemps isolé sur une étagère « Pop-Rock » toute nouvellement créée à cette occasion –je n’avais, avant lui, que des albums de musique classique-. Une nouvelle aventure commençait : c’est à partir de cet album, et du temps passé à me documenter en médiathèque –on avait déjà, ici, une médiathèque, qui permettait d’emprunter, outre, des livres, des 33 tours et des cassettes, ainsi que des partitions– suite à cet achat, que j’ai construit petit à petit ma discothèque, d’abord autour des grands noms, puis en m’orientant vers des choses plus obscures, mais toujours assez loin du « goût du jour » 😀
Très vite, en effet, il fut suivi de la quasi totalité des albums Decca, dans la collection « L’âge d’or des Rolling Stones« , construite en 19 volumes : nettement moins chers que les originaux, avec une belle iconographie et des textes vraiment intéressants, mais des pressages –français– vraiment médiocres : une collection pour fans désargentés, en quelque sorte 🙄 !
Excellente prestation de Rory Gallagher, guitar-hero irlandais trop tôt disparu… Potentiellement, l’un des clients les plus sérieux à la succession de Mick Taylor au sein des Rolling Stones : il n’osa pas réveiller Keith Richards pour lui demander s’il devait annuler sa tournée au Japon alors que sa « candidature » était à l’étude… Du coup, il parti au Japon, au grand dam de son manager, qui pensait que quel que soit le choix du groupe, sa notoriété n’en serait qu’accrue et qu’une tournée annulée et reportée aurait été « sold out ». Pour Bill Wyman, le choix était quasiment arrêté, et seul son départ vers le Japon conduisit à son élimination.
Solide buveur, très estimé de ses pairs, il aurait été un candidat idéal pour son jeu de guitare, mais je pense pour ma part qu’il aurait sans doute mal vécu le fait de n’être pas crédité pour d’éventuelles compositions et relégué au rang de « second guitariste »… Ici, dans un trio formidable, il est éclatant de pêche et de virtuosité !