Pourquoi le jour d’avant ? Parce que, comme l’année dernière à la même époque, demain, je serai un peu plus vieux… Du moins, c’est ce qu’indiquent le calendrier et l’état civil !
Pour affronter le temps qui passe, cette playlist fera tout-à-fait l’affaire, dans un premier temps… –Cliquer sur les images pour les voir en grand-. Et demain, vous aurez droit à une jolie surprise –et un repas convivial concocté par moi-même, auquel il faudrait que je commence à réfléchir un peu…– pour fêter cet événement –moi aussi, si ça se trouve, j’aurai droit à des surprises 😀 – !
Et puisqu’on en parle, aujourd’hui, en guise de surprise –mauvaise, très mauvaise, pour le coup !-, j’ai été confronté à un vrai gros bug de Quark XPress dans le nouvel OS X, qui le rend à peu près inutilisable sans risque de tout perdre à n’importe quel moment…
Une mise à jour semble s’imposer –et il y en a une à faire, en effet, je viens de le vérifier : plus de 400 Mo, ce qui est finalement assez peu selon les normes actuelles, mais quand on pense que la version complète de Quark XPress 3 tenait sur deux disquettes dans les années 90, on est en droit de s’interroger !-. Du coup, je suis passé temporairement à InDesign, que je hais que j’exècre que j’abhorre…
En ce dimanche où le soleil fait pâle figure –il est là, mais semble vouloir ne pas y être-, une petite playlist assez étrange, et entrecoupée par diverses occupations… –Cliquer sur l’image pur la voir en grand-.
Plus particulèrement : Homilius, c’est un presqu’inconnu –en tout cas, il l’était pour moi avant que je n’écoute cette très belle Passion selon St. Marc, mais un ami organiste m’en a par ailleurs dit le plus grand bien– que j’ai découvert avec plaisir. Between the Buttons, des Rolling Stones, reste un de mes albums favoris du groupe, mais il faut absolument l’écouter dans sa version UK, moins populaire mais tellement plus cohérente ! Et faire abstraction d’une stéréo très sommaire et presque gênante –la voix et les guitares à gauche, la section rythmique à droite et rien au milieu…-.
Un aimable extrait de cette playlist, assez surprenant mais très joliment réalisé quant à la qualité des arrangements…
Après un début de semaine vraiment bien rempli –vivement le week-end !-et bien peu de temps accordé à l’entretien de mes oreilles, voilà enfin une petite playlist à laquelle j’ai pu me consacrer ce soir… De bien belles choses, en vérité, dans des visions éminemment personnelles mais plutôt abouties…
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Edit tardif : l’autre soir, pour m’endormir, je me suis tout de même passé « Beggars Banquet », des Rolling Stones. Assurément, mon album pop-rock préféré, tout styles confondus… J’ai une fois de plus été sidéré par la qualité du jeu d’ensemble –un son d’une densité incroyable, de réels talents d’instrumentistes au service d’une musique souvent très « roots » sur des textes excellents, souvent provocateurs mais vraiment portés par l’ère du temps…-.
Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous coller un petit extrait, étonnamment fort méconnu ! Et pourtant, cette sorte de mélopée presqu’autobiographique –le travail de la section rythmique est magnifique, la ligne de basse un vrai enchantement…-est tout simplement formidable, pleine d’images drolatiques… Vivement l’hiver que, moi aussi, je puisse m’abandonner aux joies du « jigsaw puzzle » !
Si vous voulez vraiment savoir –vraiment ?– pourquoi » thebass player looks nervous about the girls outside « , la réponse estici
C’est la playlist d’hier que je vous expose, et une vraie playlist d’hier puisqu’elle est essentiellement composée de « vieux » disques, dont le plus récent date de 1965 : du vrai 50 ans d’âge, ou plus… Pas tout-à-fait récent, donc… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Quant à aujourd’hui, vu le temps perdu dans les bouchons après une journée de labeur bien fournie, il n’était pas propice à des écoutes prolongées… Du coup, j’ai consacré un peu de temps à la cuisine –cuisiner, c’est toujours un vrai moment de détente– et plus de temps à mon défi-lecture, engagé il y a une quelques temps… Pour l’instant, je tiens le rythme !
C’est, depuis la reprise, le premier gros bouchon de ce genre, et, assurément, pas le dernier ! Pour autant, ça ne me manquait pas vraiment !
Et hop, une mise en graphique pour commencer –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Quelques commentaires :
• comme attendu, Beethoven puis Wagner sont largement en tête en classique, et The Rolling Stones et The Cure en pop-rock : quelle surprise !
• plus inattendu : Mozart est en troisième position en classique ! Le bougre a beaucoup composé –plus de 600 oeuvres répertoriées-, et il suffit de quelques intégrales des symphonies et des concerts pour piano pour faire croître rapidement la courbe… Mahler et Bruckner, à l’inverse, sont de piètres producteurs ! Quant à Wagner et ses dix opéras effectivement inscrits au grand répertoire…
• cet ensemble représente exactement 50% de ma discothèque –hors récitals, classés à part– à ce jour –et le fichier est quasiment à jour…- : j’aurai voulu le faire exprès que je ne m’y serais pas pris autrement !
• la prise en compte des récitals pourrait changer un peu ce classement : on y retrouve beaucoup de Liszt –chez les pianistes– et de Schubert –chez les chanteurs-.
Mon tout premier 33 tours des Rolling Stones est en fait un collector, et, quand je l’ai acheté à sa sortie, je ne le savais même pas ! Quand je l’ai revendu, il y a plus de vingt ans, avec tous ses compères vinyles et la platine qui servait à les lire, je ne le savais pas non plus !
Je viens de l’apprendre la semaine dernière : « One of the rarest Rolling Stones albums in that it only had a limited release in certain countries and was withdrawn after a short time on sale. If you see it grab it, it’s rare. » En clair : l’un des plus rares album des Rolling Stones, sorti en nombre limité pour une courte période avant son retrait… Et il n’a jamais été réédité en CD, mais on peut le reconstituer soi-même assez aisément –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
J’ai encore perdu une occasion d’être riche !
Au demeurant, la compilation est bien faite, et l’album m’a beaucoup servi. Je n’étais pas peu fier, du haut de mes 12 ans, de pouvoir l’exhiber à mes copains de classe, qui, eux, ne connaissaient même pas le groupe Il ne resta pas longtemps isolé sur une étagère « Pop-Rock » toute nouvellement créée à cette occasion –je n’avais, avant lui, que des albums de musique classique-. Une nouvelle aventure commençait : c’est à partir de cet album, et du temps passé à me documenter en médiathèque –on avait déjà, ici, une médiathèque, qui permettait d’emprunter, outre, des livres, des 33 tours et des cassettes, ainsi que des partitions– suite à cet achat, que j’ai construit petit à petit ma discothèque, d’abord autour des grands noms, puis en m’orientant vers des choses plus obscures, mais toujours assez loin du « goût du jour » 😀
Très vite, en effet, il fut suivi de la quasi totalité des albums Decca, dans la collection « L’âge d’or des Rolling Stones« , construite en 19 volumes : nettement moins chers que les originaux, avec une belle iconographie et des textes vraiment intéressants, mais des pressages –français– vraiment médiocres : une collection pour fans désargentés, en quelque sorte 🙄 !
Excellente prestation de Rory Gallagher, guitar-hero irlandais trop tôt disparu… Potentiellement, l’un des clients les plus sérieux à la succession de Mick Taylor au sein des Rolling Stones : il n’osa pas réveiller Keith Richards pour lui demander s’il devait annuler sa tournée au Japon alors que sa « candidature » était à l’étude… Du coup, il parti au Japon, au grand dam de son manager, qui pensait que quel que soit le choix du groupe, sa notoriété n’en serait qu’accrue et qu’une tournée annulée et reportée aurait été « sold out ». Pour Bill Wyman, le choix était quasiment arrêté, et seul son départ vers le Japon conduisit à son élimination.
Solide buveur, très estimé de ses pairs, il aurait été un candidat idéal pour son jeu de guitare, mais je pense pour ma part qu’il aurait sans doute mal vécu le fait de n’être pas crédité pour d’éventuelles compositions et relégué au rang de « second guitariste »… Ici, dans un trio formidable, il est éclatant de pêche et de virtuosité !
En écoutant la petite playlist matinale concoctée dès l’aube –si si– et en attendant de passer à des choses plus consistantes –cliquer sur l’image pour la voir en grand…-, je lisais ce matin quelques nouvelles… dont une fâcheuse ! Voici donc le motif de cette fâcherie.
Ordonques, les Rolling Stones devraient repartir en tournée pour la promotion de leur nouvel album de la réédition de leur ancien mais néanmoins excellent album « Sticky Fingers », paru en 1971 –44 ans quand même, soit plus que certains lecteurs de ce blog…-. Célèbre pour son contenu autant que son contenant –une vraie braguette lors de l’édition 33 tours, et un design signé Andy Warhol-. Cliquer sur l’image de la jaquette pour la voir en grand-. Ordonques, lors de la création de cet album, Mick Taylor faisait pleinement partie du groupe, et a été l’inspirateur, voire le compositeur non crédité, de quelques chansons essentielles : Sway et Moonlight Mile, notamment. Ses interventions sur de nombreuses autres les ont notablement enrichies, embellies et sont si essentielles qu’on imagine mal les écouter sans lui –c’est même impossible sur Dead Flowers, par exemple-. Et pourtant : il ne participera pas à cette tournée de promotion. Ce n’est même pas qu’il aurait refusé une invitation, c’est tout simplement qu’il n’a pas été invité ! Il est difficile de trouver un motif avoué à ces bouderies à son encontre. La réponse à cette question est systématiquement éludée, même pas habilement, et extrêmement embarrassée.
Il semble que, déjà, lors de la tournée en Australie, il se soit passablement ennuyé et n’ait participé que sporadiquement aux répétitions –en même temps, pas trop besoin pour lui de répéter des trucs qu’il connaît sur le bout des doigts, d’autant qu’en termes de balance, il est facile à régler : c’est à fond tout le temps, et il nuance lui-même sur l’instrument-. On lui aurait également demandé de raccourcir ses interventions solistes…
Il semble surtout que le groupe, et Mick Jagger notamment –tiens, pour une fois, ce n’est pas Keith Richards– ait pris sacrément ombrage des revues de presse qui, partout, ont parlé de sa présence incontournable et du haut niveau de ses prestations. En fait, depuis son départ du groupe, en décembre 1974, son retour est interrogé lors de chaque conférence de presse, ou presque… Certains musiciens du groupe eux-même –Charlie Watts, Bill Wyman-reconnaissent à très haute voix que son départ a provoqué une baisse musicale marquée du groupe, et le leader chanteur le reconnaît lui-même sans cependant le dire trop fort, parce que ce serait synonyme de dévalorisation de tout ce qui a suivi…
Soit. C’est dommage pour l’image du groupe et, surtout, dommageable pour la musique qu’on entendra : je crains le retour d’un grand barnum, et je me demande comment Keith Richards va pouvoir assurer quoi que ce soit, avec ses doigts perclus d’arthrose ! Et ce n’est pas le sympathique Ronnie Wood qui pourra tout faire à sa place…
En guise de vengeance revanche, voici un extrait de quelque chose -Sway, parue sur Sticky Fingers, donc, dans une version live de Mick Taylor– que vous n’entendrez jamais lors de cette tournée, faute d’un guitariste à la hauteur !
J’aime beaucoup Bill Wyman, bassiste originel des Rolling Stones, qui ne fut d’ailleurs jamais remplacé officiellement après son départ. Celui que l’on surnommait « le Stone silencieux » a fêté ses 78 ans 😯 il y a quelques jours et se contentait de faire, très bien, son job, à savoir jouer de la basse, et de fort belle manière, dans un style caoutchouteux, très mobile et pourtant sobre. C’est assez curieusement syncopé, difficilement imitable, et en parfait accord avec la batterie et la guitare rythmique : c’est ce qui produit, en définitive, le « son Stones », et qui a disparu après son départ -quand bien même les bassistes qui jouent à sa place sont excellents techniquement-.
Il nous a livré quelques magnifiques lignes de basse, très typiques –on sort du schéma fondamentale-quinte en croches que l’on retrouve si souvent dans la musique dite Pop-Rock-, comme on peut l’entendre dans l’extrait ci-dessous :
Quelques particularités de Bill Wyman :
– il avait de petites mains, qui l’ont obligé à choisir avec attention ses basses, d’où, souvent, l’originalité de celles qu’il employait;
– il a inventé la basse électrique fretless en enlevant au burin les frettes de sa Framus, au courant des années 60;
– c’est lui qui a écrit le meilleur livre sur le groupe;
– c’était le vrai séducteur du groupe : un « palmarès » impressionnant, semble-t-il, bien loin devant Mick Jagger, et pas si éloigné de Lemmy, bassiste de Mötörhead : ça doit être un truc de bassiste, en fait ! Il est classé dans le top 10 des « Living sex legend » à ce titre;
– ses albums solos sont pleins d’humour et il est le seul à avoir obtenu un vrai hit en solo : « Si si si, je suis un rock star« , complètement décalé, mais hilarant;
– il fut un très grand ami de Chagall, lors des dernières années de celui-ci;
– il est passionné de photos et possède de nombreux appareils de détection de métal !
– il est beaucoup plus heureux maintenant qu’il fait ce qu’il veut, y compris de la musique avec de nombreux amis, que lorsqu’il jouait avec les Rolling Stones !!!
Où l’on apprend que les lèvres de Mick Jagger –71 ans cette année, père et grands-père d’une tripotée d’enfants et petits-enfants plus ou moins grands– sont désormais -et pour la seconde fois, semble-t-il à la lecture de l’article- immortalisées, scientifiquement, et à jamais inoubliables à ce titre : le Jaggermeryx naira est entré ce jour dans tous les bons livres de paléontologie -mais pas encore sur Wikipédia, quel outrage !-…
Un passeport pour l’éternité, donc, qui s’ajoute à celui déjà utilisé pour symboliser par le logo officiel de son groupe -rappelons pour mémoire le nom d’icelui, avant qu’il ne soit oublié : The Rolling Stones-.