La radio de l’été, la suite…

S’il s’agit de l’an II me concernant, le concept, initié par Lolobobo sur son site est un peu plus ancien, et toujours aussi attrayant ! Je vous avais proposé, l’an dernier et dans ce cadre, une version live de « Push » de The Cure. C’était ici, exactement, et à la demande de Gilsoub notamment, qui m’avait tagué (et je vais lui rendre la pareille derechef). Et j’en profite également pour taguer Niou, je suis sûr qu’elle appréciera -et ça me permettra de découvrir ce qu’elle écoute… 😉 –

Cette année, la règle du jeu semble la même, à savoir qu’il convient de proposer dans la radio de l’été un titre qui a marqué l’un de nos étés… Présentement, donc, je vous propose un truc absolument inconnu, d’un artiste qui semble avoir -très injustement- disparu de la circulation : « Pauvre Rocky » du Patrick Abrial Stratagème Group ! Peut-être, sans doute même, le meilleur groupe français de rock de l’ère d’avant Téléphone : musiciens accomplis, textes de qualité, que du bon ! Découvert, me semble-t-il, lors de l’été 1978, le 33 tours -jamais réédité en CD, malheureusement- appartenant à ma soeur, qui l’avait acheté parce qu’elle aimait bien l’une des petites bluettes du disque. Pour ma part, c’est cette chanson, ainsi que « Les jardins de Babylone » qui m’ont le plus marqué.

Bonne découverte !

Exception culturelle…

EurosImageUn article édifiant, à lire ici !

Non non, ça ne concerne pas le statut des intermittents, mais enfin, ça chiffre pas mal aussi : en matière de taxe « copie privée » -sur les CD et DVD vierges, les disques durs, smartphones, tablettes…- , la France prélève plus que les neufs pays suivants réunis -hypothèse basse, je vous laisse faire le calcul quant à l’hypothèse haute- ! Sans parler du coût par habitant, qui est également le plus élevé au monde…

Heureusement, la frontière allemande n’est pas loin…

Musique en deuil

Outre le décès de Tommy Ramone, déjà évoqué, ce week-end aura été marqué par la victoire annoncée -ici même, le 15 juin…– de l’Allemagne en football la mort de Lorin MAAZEL, grand chef devant l’éternel, assez peu moyennement apprécié dans notre pays. Très fin technicien de la baguette -battue extrêmement précise, geste économe-, doté d’une oreille exceptionnelle, il accomplit une carrière très longue, marquée en France par le succès du « Don Giovanni » de Mozart filmé par Losey et celui de « Carmen » de Bizet avec Julia Migenes.

Les français le connaissent plus particulièrement parce que durant de nombreuses années, il dirigea régulièrement le concert du Nouvel An à Vienne, événement régulièrement retransmis en eurovision mondiovision.

Maazel2Pour ma part, ce que je garderai de lui, ce sont plutôt ses enregistrements de jeunesse, réalisés au début des années 60 : des 5° et 6° symphonies de Beethoven nerveuses et dégraissées de tout pathos, des symphonies de Mendelssohn gracieuses et vivantes, une très belle intégrale des symphonies de Sibelius, une remarquable symphonie de César Franck, en petit extrait ci-dessous… Des documents vraiment exceptionnels !

Ils partirent à quatre…

… il n’en reste désormais aucun  🙁

Lorsque les Ramones se formèrent, au milieu des 70’s, ils adoptèrent le blouson en cuir et le nom de Ramone. Il y avait Dee Dee Ramone, à la basse, qui lançait inlassablement des « one two three four » au début de chaque morceau -du 4/4 à fond, des morceaux calibrés pour durer moins de 2’30-; Joey Ramone, grande voix égarée dans ce format réducteur et silhouette dégingandée, à la personnalité attachante; Johnny Ramone, qui se mettait les mains en sang sur sa guitare -une vraie prouesse, sa manière de jouer, même si anti-virtuose-. Ces trois-là étaient partis il y a quelques années déjà. Et voilà que Tommy Ramone, le batteur originel, puis producteur occasionnel du groupe, est décédé également, comme vient de l’annoncer Le Monde. Il fut remplacé par Marky Ramone, qui lui, est toujours en vie.

Et à la fin…

Saxo… c’est toujours l’Allemagne qui gagne ! 

… ils ont mis un superbe solo de saxophone ! Généralement, c’est un solo de guitare, de qualité variable, qui termine les chansons, dans une formule restée célèbre depuis « Layla » de Clapton ou « Stairway to heaven » -plagiat- de Led Zeppelin, par exemple -on aurait pu citer aussi les ballades langoureuses et stéréotypées de Scorpions formule année 80 : couplet – refrain – couplet – refrain – solo 1 court – couplet – refrain – solo 2 long… : le meilleur exemple de la chose est « Lady Starlight » mais c’est aussi le moins connu…-.

Bref, quand le solo de guitare final est remplacé par du saxophone, ce n’est pas moins beau, ni moins mythique d’ailleurs, surtout lorsque c’est joué aussi bien que dans le second exemple du jour –mon coup de coeur des seventies, peut-être : magnifique sonorité, longueur de souffle...-. Mais l’exemple 1 est une très belle « chose » également, l’un des bijoux des 70’s !

L’histoire à l’envers ?

foot-Et ça cause encore de foot…- Mais : c’est un signe qui ne trompe pas  :mrgreen: et mes pronostics seront les bons !

Les Hollandais réécrivent l’histoire à l’envers : après avoir perdu la finale contre les 1. Allemands en 1974, puis 2. contre les Argentions en 1978 et, enfin, 3. contre l’Espagne en 2010, les voilà en mesure de corriger l’histoire dans l’ordre mais à l’envers et de faire d’une pierre trois coups ! Je m’explique : ils ont déjà 1. fait exploser l’équipe espagnole il y a quelques semaines, contribuant à son retour express à la maison. Et voilà qu’en 1/2 finale, 2. ils rencontreront l’Argentine, pour retrouver 3. l’Allemagne en finale (le Brésil ne devrait pas faire le poids contre la Mannschaft…). On en reparlera le week-end prochain, mais ça tient debout, non ?   😉

En attendant, football et mathématiques (statistiques) font très bon ménage dans un article une fois de plus très intéressant et à mettre entre les mains de tous les entraîneurs !

Vieux dicton illustré…

orange flagSouvenez-vous : « … et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne« . On l’a encore vu hier soir, d’ailleurs :mrgreen:  Du coup, les rues sont restées bien calmes ! Mon pronostic à moi, c’est une finale Allemagne – Pays-Bas et à la fin, ce ne sera pas l’Allemagne qui gagnera, cette fois, mais les Oranje -depuis tout petit, c’est une équipe que j’aime bien- : ils ont perdu trois fois en finale (1974 – 1978 – 2010) et leur denière défaite illustrait le proverbe « Jamais deux sans trois« .

Cette fois, c’est un nouveau cycle qui commence, et puis voilà ! On en reparlera à la fin, mais en attendant, je vais déposer ma demande de commentateur TV pour cette finale, afin que les noms des joueurs soient convenablement prononcés (une vraie souffrance pour mes oreilles certains soirs, si si). Bon, c’est vrai, des noms comme Cruijff ou Wijnaldum, ça peut sembler complexe, mais alors, on se renseigne avant et on s’entraîne un peu…

Bon, trève de plaisanterie, mais les chose sérieuses commencent aujourd’hui et c’est en Angleterre que ça se passe : non non, pas Wimbledon, passé totalement inaperçu cette année, mais le Tour de France, qui prend la route ! Là aussi, toute une partie de la France sera dans la rue, mais la sociologie des supporters n’est pas la même, semble-t-il. Par contre, les commentateurs écorchent tout autant le nom de certains coureurs hollandais -souvenez-vous de Joop Zoetemelk- 😉 ! Et la boucle est bouclée !!!

Edit : et à la fin du Tour de France, comme il est annoncé que c’est un anglais qui doit gagner, je vous invite d’ores et déjà à apprendre cette chanson pour l’entamer à tue-tête sur les Champs-Elysées… A ce jeu-là, les sportifs anglais sont champions -fin de la vidéo- mais ils sont aidés par leurs compositeurs, qui ont un vrai talent génie pour les choeurs hymniques depuis Handel !!!