Playlist « Récital touches d’ivoire »
Une playlist exclusivement consacrée à des récitals de piano –beaucoup de concerts, un peu de studio…– se déroule tranquillement depuis l’aube ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Beaucoup de belle et bonne musique, donc, malgré une légère déception avec le récital de Michelangeli, dont j’attendais mieux au vu de la réputation d’un artiste que je connais assez mal, d’une part, et de l’extrême notoriété de cet album précis, d’autre part. Or, à mes oreilles, il n’est pas aussi réjouissant que ce que j’ai pu en lire ici ou là, notamment dans la dernière sonate de Beethoven : il n’est que très bon –ce qui est déjà beaucoup-, alors que j’attendais de l’exceptionnel !
Le récital d’Emil Gilels à Salzbourg, en 1970, est, en revanche, exceptionnel ! Certes, les sonates de Schubert ne sont pas précisément mon pain quotidien, mais, lorsqu’elles sont ainsi jouées comme dans un songe, je sais les apprécier. Les « Moments Musicaux » sont remarquables de profondeur –et d’ampleur– pour des pièces que l’on pourrait qualifier « de salon » ou « de circonstance » : la petite forme sied mieux au compositeur ! Mais c’est une absolument grandissime version de la Sonate de Liszt qui fait tout le prix de ce disque remarquable, l’un des plus beau disque de piano de ma discothèque ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour trouver « The golden tone of Emil Gilels »-.
Le coffret consacré au pianiste russe faisait partie du colis dont je vous parlais ici. Des enregistrements live et studio, couvrant un large pan du répertoire du pianiste durant la première partie de sa carrière, où sa folle virtuosité alliée à une beauté sonore assez unique contrastent avec ses l’approche plus apaisée qu’il développa à partir des années 70.
J’y ai même trouvé des enregistrements a priori inédits et très rares –une transcription pour piano du « Prélude et Fugue BWV 565 » de Bach et, surtout, une transcription pour piano et orchestre de la « Fantaisie pour piano à quatre mains » de Schubert réalisée par le compositeur Dimitri Kabalevsky-, en tout cas absents des nombreux albums du pianiste qui parsèment ma discothèque, assez abondamment nourrie en la matière pourtant !
Les archives soviétiques les plus anciennes pâtissent de prise de son assez aléatoires, mais, dans l’ensemble, les conditions d’écoute sont très convenables, et le livret anglais-allemand plutôt informatif propose deux photos d’archive assez rares –au prix où est proposé ce copieux coffret, trouver un livret est une véritable aubaine…-. La mention « Volume 1 » laisse présager d’autres plaisirs à venir !
Enfin, le Ravel d’Ivo Pogorelich est sidérant, et son Prokofiev fulgurant : un grand disque de ce pianiste encore tout jeune à l’époque, et qui n’a jamais laissé indifférent ses auditeurs.
Au bonheur de mon dos !
En tout début d’après-midi, le fauteuil ergonomique que j’ai commandé pour mon bureau est arrivé, précédé samedi, dans un colis séparé, des roues « spéciales parquet » dont je voulais l’équiper et qui s’avèrent remarquablement silencieuses et performantes en matière de « roulement » ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il faut dire que l’ancien, que j’ai eu pendant plus de 10 ans, était bien usé et ne nous avait pas accompagné lors de notre déménagement. Depuis, donc, j’étais installé sur une chaise de salle à manger, ce qui n’était pas du dernier pratique, ni, surtout, très confortable pour des sessions un peu prolongées devant l’ordinateur !
Néanmoins, vu les prix assez astronomiques de ce genre d’objets dès lors qu’ils sont estampillés « Ergonomique », j’avais longtemps cherché pour en trouver un en soldes : il est donc arrivé, assez rapidement, directement d’Allemagne dans un énorme colis, aujourd’hui, et son montage a nécessité quelques minutes seulement.
Ce nouveau fauteuil est réellement très confortable –assise et dos– et, grâce aux roulettes que j’y ai adaptées, sera bon pour mon dos et, cerise sur le gâteau, bon pour le parquet !
« Blues & Kind Of Blues » playlist
Entamer la journée par une playlist consacrée à des albums de blues ou de pièces dérivées du blues, c’est vivifiant, d’autant que tous les artistes du jour sont bourrés de talent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’ai commencé par un album pas très connu d’un « Power trio » à peine plus connu, West, Bruce & Laing, qui suivit une éphémère et erratique carrière –comme souvent avec les super groupes auxquels participa le remarquable bassiste Jack Bruce, instable de caractère et ego surdimmensionné oblige, sans doute…-. Le meilleur y côtoie le plus banal, mais, dans l’ensemble, l’album est très convenable et s’écoute avec plaisir. –Cliquer sur l’extrait pour en découvrir la belle énergie et le jeu de basse très nourri de Jack Bruce-.
Suit, dans un très bon son, l’un des innombrables live « non-officiels » de Mick Taylor, très inspiré et assuré ici en concert à Genève, avec Snowy White, ce dernier plutôt discret tout au long du set, assez court mais brillant –le groupe qui entoure Mick Taylor est de premier plan-. Un très beau disque –l’album existe aussi en DVD, difficile à trouver– ! L’expérience fut renouvelée en 1992, à Londres, avec quasiment le même combo et la même setlist !
De même, l’album d’Albert King –l’un des trois « King » de la guitare blues en Amérique avec B.B et Freddy-, qui fut l’un des héros de tous les guitaristes anglais ayant émergé au début des années 60, est tout-à-fait excellent, et le son de sa Gibson Flying V –cf. extrait ci-dessous– est superbe !
Pour finir, l’album anniversaire des 70 ans de John Mayall & The Bluesbreakers –en 2003 : il est beaucoup plus vieux et toujours actif aujourd’hui-, où le parrain du blues anglais avait réuni autour de lui, pour l’occasion, quelques-uns des musiciens qui l’avaient accompagné tout au long de sa longue carrière : absolument brillant !
L’énigme du jour : nouvel appartement !
Alors que les travaux de rénovation sont désormais quasiment achevés et que nos activités de rangement sont en bonne voie d’avancement, il était temps que je vous propose une photo de notre nouvel appartement : une vraie maison de diablotin, non ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : malheureusement une photo en petit format ne rendra jamais compte de la beauté de notre nouvel intérieur 😉 ! –
Devinette du jour : qui a aussi magnifiquement dépeint notre nouvel intérieur ?
Il s’agit là de l’un de mes tableaux préférés, dont l’auteur –un artiste énigmatique qui avait parfois quatre mains !– n’est pas très connu. L’oeuvre, en réalité, est d’assez grand format –175×113– et foisonne de petits détails presque surréalistes, bien qu’elle date du début du 17ème siècle.
On peut la voir au Musée des Beaux-Arts de Besançon, où elle est en exposition permanente, et ça vaut vraiment le coup d’oeil !
20 ans pile poil !
Et même pas dans mon musée du Mac ! A sa sortie, la disparition d’un lecteur de disquettes fit jaser –ça ne marchera jamais ! – et l’apparition en série d’un port USB sur une machine « grand public » tout autant ! Quelques mois plus tard, la mode du « Bondi Blue translucide – Sorry ! No beige » faisait fureur chez tous les fabricants d’imprimantes ou de lecteurs externe, et l’USB devenait une norme standardisée.
Pourquoi je n’en ai pas eu : à l’époque, j’avais upgradé mon PowerMac 4400 dopé en Ram –256 Mo, énorme pour l’époque…– avec une carte G3 et une carte graphique de compétition, me permettant de piloter un excellent moniteur 17 pouces cathodique avec une meilleure résolution que le « petit » 15 pouces de l’iMac original. De plus, ma chaîne graphique et mes éléments de sauvegarde étaient en SCSI, non proposé sur l’iMac. D’où cette impasse, jusqu’à l’achat d’un eMac quelques années plus tard…
Playlist paisible du petit matin
En ce jour férié du 15 août, la ville se réveille paisiblement et tardivement. Comme, pour ma part, je suis tombé du lit à une heure fort matinale, la playlist de ce lever du jour comporte essentiellement des oeuvres plutôt paisibles et non tonitruantes, ce qui permet de les écouter à niveau sonore raisonnable tout en en profitant au maximum… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ça commence avec un petit extrait de ce copieux coffret consacré à Benjamin Britten. Avant l’achat à prix très très réduit, il y a quelques mois, de ce volumineux presque-cube, je connaissais très mal ce compositeur. Après son achat, je le connais à peine mieux, puisque je le découvre à tout petit pas, et que le meilleur y côtoie des choses que j’apprécie juste moyennement à ce jour –je ne me suis pas encore attaché à l’écoute de ses opéras, il faut que je cherche et lise les livrets, non fournis dans le coffret, auparavant-.
L’album consacré à Grieg fait partie des tout meilleurs du genre : au début des années 2000, l’orchestre philharmonique de Bergen –superbe ville au demeurant, sauf que pour y entrer en voiture, il faut payer ! -, sous la direction de son chef Ole Kristian Ruud, enregistra plusieurs volumes d’une anthologie des oeuvres du compositeur, qui s’avère parfaite à tous les niveaux ! Très bon orchestre, interprétation remarquable et prises de son exceptionnelles ! Que demander de plus ?
« Big Time » de Tom Waits –1988– est un album live, plutôt apaisé et généralement moins foutraque que d’autres productions de cet artiste plutôt discret et assez ravagé à ses heures : un genre de Gainsbourg américain. –Cliquer sur l’extrait pour vous faire une idée de la chose-. Très agréable en toute fin de soirée ou au petit matin, donc !
Enfin, Leevi Madetoja, compositeur finlandais à peine postérieur –de naissance, mais il est mort plus tôt…– à Sibelius dont il fut quelques temps l’élève, m’a permis de découvrir une autre version de la suite « Okon Fuoko » que j’écoute habituellement, parmi d’autres pièces symphoniques de belle qualité : musique relativement introvertie et élégante, beaucoup moins granitique que celle de son illustre contemporain.
Bref : une journée qui s’annonce bien !
Quatuor du petit matin
Il me fallait partir à la découverte du Quatuor Engegård, suite à la lecture de cette longue et exhaustive notule, dont l’auteur a des goûts assez fiables 🙄 dès lors qu’on a pris soin de les décrypter un peu !
Je suis donc parti à leur recherche dans l’application du service de musique en ligne auquel je suis gratuitement abonné durant quelques semaines encore, et, parmi le choix assez restreint que l’on me proposait, j’ai retenu cet album –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, parce que je connais bien le quatuor « Voix Intérieures » de Sibelius et que je l’aime beaucoup. L’autre choix d’album qu’on me proposait, c’était le quatuor de Schumann, mais j’y suis assez hermétique… De même, le quatuor de Grieg ne me passionne pas outre-mesure; en revanche, l’oeuvre de Thomessen sur le présent disque est fondée sur un quatuor de Mendelssohn et s’avère plutôt très chouette !
Verdict de cette écoute matinale : on ne m’avait pas menti ! C’est en effet une très belle lecture, remarquablement lisible –les dialogues violon – violoncelle du premier mouvement sont fort bien mis en valeur, de même que le mouvement lent-.
Une bien belle prise de son –très beaux timbres, belle dynamique et excellente spatialisation des musiciens– apporte encore un attrait supplémentaire à ce bel album, richement complété d’un livret assez exhaustif en ces périodes de vache maigre chez de nombreux éditeurs !
Bref, de quoi commencer aimablement la journée !
Petit périple européen…
• France, Boulogne-Sur-Mer. On connaissait déjà, pour avoir rapidement fait le tour ces derniers années et nous être promenés sur les remparts en 2010, mais on n’y avait encore jamais logé. C’est chose faire cette année, via la célèbre plateforme de réservation en ligne entre particuliers, qui s’avère redoutablement efficace pour trouver rapidement un lieu de villégiature !
La ville n’est pas si jolie que ça, alternant de belles maisons typiques et des immeubles très vilains, qui se côtoient sans grand souci esthétique. Le centre ville, en revanche est assez beau, beaucoup de marbre un peu partout, mais aussi des voitures qui circulent jusque dans l’extrême-centre historique, ce que je déteste ! Surtout, la ville n’est absolument pas faite pour les cyclistes : elle est construite sur deux collines qui surplombent la mer, les rues sont donc en très fortes pentes –de 7% à 10% pour les connaisseurs, qui se succèdent en enfilades– : on aura vu un seul courageux durant notre court séjour !
J’avais visité la basilique en 2006, elle semblait presqu’en ruine, depuis, elle a été très bien rénovée et il ne pleut plus à l’intérieur. La visite est agrémentée de nombreuses panneaux pédagogiques plutôt bien réalisés et très informatifs. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
• Traversée de la Belgique et du Luxembourg. Les autoroutes sont assez bien entretenues malgré leur gratuité, et le personnel -parfaitement multilingue- est réellement très affable sur les aires de repos –très fréquentées au Luxembourg, où les cigarettes sont moitié moins chères qu’en France : c’est donc un lieu de passage obligé ! -. Evidemment, le maillage territorial très dense de la Belgique rend le trajet moins ennuyeux que la traversée des Ardennes et de la Meuse côté français. Ici, on va de ville en ville –Arlon, Namur, Charleroi, Mons, Tournai– que l’on contourne de plus ou moins près. Ça donne envie de faire quelques visites dans les temps à venir : après tout, ce n’est pas si loin !
• Gastronomie. Déjà, cette année, j’ai mangé les meilleures frites de ma vie ! Je ne raffole pas excessivement de ce plat d’accompagnement, et, en général, je ne finis jamais ma « portion » : là, elles étaient simplement parfaites ! Je suis aussi tombé sur un magnifique « Potje de la mer » : trois poissons –lotte, dorade et saumon– cuits lentement à basse température et servis froid en gelée citronnée, c’est absolument délicieux et frais, d’autant plus appréciable par temps de forte chaleur ! J’ai dévoré avec intérêt, passé le temps de la découverte, une copieuse marmite de moules au sablé de Wissant –fromage local– : un accord a priori bizarre mais très réussi !
• Suisse. A peine de retour, nous avons repris la route pour rejoindre la Suisse, le temps de déposer la fille de TheCookingCat à l’aéroport : pour nous, c’est encore moins loin que la Belgique, et Bâle par ailleurs bénéficie d’un magnifique musée. la circulation en ville est assez particulière, du fait d’une remarquable extension du réseau de tramway, dont on croise ou longe les rails très fréquemment. Tout y respire une certaine opulence typiquement suisse –et les prix de tout y sont en conséquence ! -…