Un roi sans royaume…

Traditions obligent, en janvier, je mange des galettes –entre amis ou lors des voeux officiels qui s’échelonnent généralement durant presque tout le mois, mais qui sont fort rares cette année-. Cette année, je n’en ai pas encore mangé beaucoup, mais j’ai été relativement chanceux puisque j’ai déjà été couronné à quatre reprises ! Evidemment, le royaume qui va avec la couronne n’est jamais fourni, nous sommes en République, que diablotine, et pourtant, étonnamment, personne n’a encore proposé une collection de fèves à l’effigie de tous les présidents de la Réublique depuis 1852 !

Chaque année, en effet, les collections de fèves semblent renouvelées, et chaque boutique annonce, d’ailleurs, quelle est la collection qu’ils utilisent, ce qui permet de varier les plaisirs –et les goûts…-.  J’ai dans une boîte une grande quantité de ces petits objets en porcelaine –et il y en a de très jolis– : ainsi, lorsque je fais des galettes moi-même, il m’arrive d’en disposer une bonne douzaine dans la galette : tous rois, pas de jaloux !

Playlist « Trilogie contrastée »

Parmi mes achats relativement récents figurent les trois albums de cette trilogie contrastée, dans des versions très bien remastérisées et dans une présentation soignée –jaquette cartonnée de très bonne qualité, illustrations en haute définition…-. Avec le tout premier album du groupe -qui se situe dans une toute autre optique-, ce sont les seuls quatre disques de Pink Floyd que j’écoute de temps à autre et que j’apprécie réellement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces trois albums ont été publiés consécutivement entre 1975 et 1979. Le premier, « Wish You Were Here », contient la très belle chanson qui donne son titre au disque, en hommage à Syd Barrett, fondateur du groupe dont il fut assez rapidement exclu. J’aime beaucoup cette chanson, et moins les autres qui l’entourent, plutôt planantes et assez vite lassantes à mes oreilles –comme toujours avec le ProgRock : l’ambition du propos ne cache pas la relative minceur et le délayage des idées…-.
« Animals », deuxième album de cette playlist, paru en 1977, est le disque le plus « rock » de Pink Floyd, et, à ce jour, mon préféré. La guitare y est omniprésente, par couches superposées, et l’ensemble est sans doute le moins représentatif de l’image que l’on peut avoir du groupe dans l’imaginaire collectif. Même les composition étirées sur près de 15 minutes avancent d’un bon train, ce qui n’est pas le cas sur l’album précédent.

« The Wall » fut le premier disque du groupe que j’ai découvert -et acheté- à peu près au temps de sa sortie, en 1979 : il était difficile d’échapper, alors, au titre « Another Brick In The Wall, part 2 », matraqué en radio à l’époque, et soutenu par un dessin animé vraiment bien réalisé. Il marque l’apogée du délire paranoïaque de Roger Waters –très mauvais bassiste mais bon compositeur…-, qui aboutit à l’explosion de Pink Floyd peu de temps après, et contient de très belles choses, parfois gâchées par des gimmicks divers –cris et gémissements, portes qui claquent, sonneries de téléphone…-.

Sur ce, il est temps de sortir pour remplir le frigo avant le couvre-feu de 18 heures  !

Playlist juvénile et rafraîchissante

Aujourd’hui, une playlist composée d’oeuvres de jeunesse que je fréquente assez rarement : les tout premiers concertos pour piano de Beethoven, écoutés ici dans l’ordre de leur composition. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’une fraîcheur encore quasi-mozartienne –un Mozart avec plus de poigne cependant…-, ils s’avèrent également d’une ardeur tout-à-fait juvénile, avec un piano relativement volubile et un soutien orchestral faisant une large place aux instruments à vent, rendus encore plus lisibles par les effectifs modérés des orchestres de ces belles versions, qui renouvellent mon écoute de ces oeuvres : je suis généralement habitué à des versions plus « musclées » –archétype : Gilels/Szell-, qui effacent un peu leur caractère juvénile.
Le concerto WoO4 –Werke ohne Opuszahl : oeuvre sans numéro, donc hors du catalogue officiel-, dit aussi « Concerto n°0, est une oeuvre de jeunesse du compositeur, qui avait alors 14 ou 15 ans et dont la partie orchestrale a été reconstituée par des musicologues à partir des esquisses de Beethoven, seule la partition pour piano étant complète. Quant au concerto pour piano n°2 –cf.extrait ci-dessous-, il a été composé quelques mois avant le n°1, mais publié après par le compositeur, qui tenait lui-même le piano lors de la création de ces deux concertos.

Les trois concertos pour piano suivants, beaucoup plus denses, s’éloigneront résolument de cette perpective mozartienne.

Playlist « Franche rigolade »

Ce fut, dans cette version, le tout premier LP d’opéra que j’ai acheté dans ma vie, alors que j’étais encore adolescent et un peu ignare dans l’approche de ce genre ! L’oeuvre, à l’époque, m’avait beaucoup plu, et, n’ayant aucun point de comparaison et guère d’expérience, cette version m’avait satisfait, dans la mesure où elle ne m’avait pas éloigné de cet opéra très populaire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce n’est que quelques années plus tard que, découvrant d’autres versions, elle m’avait valu une bonne tranche de rigolade, avec ses effets de loupe à l’orchestre et bien des excès ou bizarreries côté chant. Je n’y avais donc plus touché depuis la découverte d’autres versions.
Sa réécoute, aujourd’hui, avec le recul de l’expérience acquise, me laisse toujours aussi dubitatif, mais un peu moins rigolard ! La lenteur revendiquée sied assez peu à cette oeuvre lumineuse et les chichis et autres minauderies des chanteurs m’apparaissent un peu vains, même si pas totalement déplacés dans le contexte. Mais la « Marche des petits soldats » en sabir est très chouette ! Et l’ensemble est finalement très cohérent et assumé.

En fait, ce n’est pas désagréable du tout, mais c’est un peu un contresens !

Playlist « 2021 : première ! »

Alors que dehors, depuis le petit matin, la neige tombe à flocons de plus en plus gros –je n’ose imaginer le calvaire, demain matin, pour déneiger la voiture à l’heure de partir travailler, sans même parler des conditions de circulation…-, j’écoute ma première playlist de cette nouvelle année, sachant que les deux jours précédents ont été l’occasion d’écoutes quelque peu éparpillées, d’une part, et du visionnage dans une drôle d’ambiance du concert du Nouvel An à Vienne, en présence d’un public virtuel venu du monde entier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’écoute de The Specials, cet excellent groupe de Ska, sera la réponse en forme de clin d’oeil au commentaire issu d’une notule précédente. On notera d’ailleurs, clin d’oeil supplémentaire, que « Monkey Man » est également le titre d’un chanson des Rolling Stones –sur Let It Bleed, 1969-, très supérieure en l’occurence à la chanson des Specials, qui n’en demeurent pas moins tout-à-fait bonne. Il y a là de quoi vous mettre de bonne humeur pour la journée !

Deux albums live enregistrés à Paris achèvent cette playlist : le premier est brut de décoffrage, même si le son est très correct puisque le concert avait, à l’époque –1974-, été radiodiffusé. Le duo de leaders des New York Dolls aimait alors se donner des postures de « Glimmer Twins » –cf. imagette de droite-, réputation qui ne se confirma malheureusement pas dans la durée.

Le second –1979– est beaucoup plus raffiné et élégant. Il présente un groupe à son apogée, avec une set-list bien construite et une Pop Music fraîche, plutôt enjouée et nettement plus élaborée.
Ces deux albums pourraient en outre constituer deux excellents « Best Of » enregistrés en concert. Le contraste en très les deux est saisissant ! Dans les deux cas, les musiciens baragouinent en Français entre les chansons !

Enfin, l’ensemble de la musique pour piano de Ravel trouve dans cette version une magnifique proposition, très bien enregistrée de surcroît. Acuité rythmique, attention aux détails et très belle prise de son : voilà de quoi réjouir mes oreilles !

Sous la neige, 2021 commence bien !

Devinette facile pour entamer l’année !

Pour commencer 2021 dans la joie et la bonne humeur, cette petite devinette toute simple devrait trouver facilement sa solution.
L’image que vous voyez sur votre droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, partiellement détournée, illustre le dos de la pochette d’un excellent album -à l’écoute actuellement-, qui a tardivement atteint sa notoriété, alors que le groupe dans sa forme originelle, avait disparu depuis quelques années. Le recto de la pochette, plein de « petits Mickeys », est par ailleurs tout-à-fait décalé et réjouissant, et le groupe s’en inspira largement pour la publication de son « Best Of », tout aussi essentiel mais devenu malheureusement introuvable… !

Comme c’est très facile, la devinette portera sur trois questions :
– quel est le nom de groupe ?
– quel est le nom de cet album ?
– quelle est la date -année- de sa sortie ?

Nouvelle année, première surprise !

2021 ne dérogera pas aux traditions ! Vous pourrez retrouver cette première surprise annuelle ici, en attendant le traditionnel concert de Nouvel An viennois diffusé en mondovision des près de 100 pays –la salle sera vide, ça promet une drôle d’ambiance, même s’il semble que pour l’occasion, des applaudissements ont été pré-enregistrés : seront-ils synchronisés avec la fameuse Marche de Radetzky, programmée entre le fromage et le dessert…-.

La météo -ici : températures rafraîchies, ciel de neige– se prête assez bien à une dégustation de cette surprise au coin du feu, tout en gigotant les jambes, non ?

ENJOY !