Playlist « Souvenirs mémorables »

A l’ordre du jour de cette journée pluvieuse et maussade, redonnons des couleurs au gris du ciel avec une petite playlist d’albums enregistrés en concert, peu ou prou à l’époque où, durant la fin de mes années collèges et durant mes années lycées, j’ai assisté aux concerts de ces groupes –pour AC/DC, l’album date de la tournée précédente, encore avec Bon Scott-.

Supertramp – Strasbourg, 21 novembre 1979
AC/DC – Strasbourg, 13 décembre 1980
The Rolling Stones – Paris, 13 juin 1982
The Real Kids – Paris, 02 février 1983
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Playlists sans queue ni tête

26.12 – C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes !
Je ne savais même pas que Madness existait encore, c’est un article paru dans mon quotidien du matin qui m’en a informé ! Le groupe fête ses quarantes-cins ans, et, plus quatre décennies plus tard, c’est toujours aussi chouette et enthousiasmant qu’au début de leur aventure, même si les tempo se sont un peu ralentis !
Très chouette découverte du jour ! Leur nouvel album s’appelle « Theatre Of The Absurd Présents C’est la vie », titre loufoque je vous l’accorde, mais disque qui sonne presque comme un retour vers un passé plein de bonne humeur et d’un soupçon de nostalgie –cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
27.12 – On lui a coupé les ongles juste avant !
Les Impromptus de Schubert -deux séries de quatre pièces pour piano- sont, avec ses Moments Musicaux et sa Fantaisie pur deux pianos, les pièces de Schubert que je préfère au sein de sa production pour piano. Je les apprécie beaucoup plus que ses sonates, qu’à vrai dire je n’aime pas beaucoup. En revanche, libéré d’un carcan formel, j’aime beaucoup les premières pièces citées, et même si je n’y reviens plus très souvent, je les connais quasiment par cour pour les avoir beaucoup écoutées enfant et adolescent.
Ecoutée en guise de « seconde chance », cette version a su faire mon bonheur : c’est moins lent que dans mon souvenir, et la main gauche est moins plombée que ce à quoi je m’attendais. Mais, surtout, le vieux pianiste chilien a eu l’idée de couper ses ongles avant l’enregistrement, et le si agaçant cliquetis de ceux-ci sur le clavier ne viennent pas déparer la musique –les sonates de Beethoven enregistrées chez Philips sont malheureusement grevées par ce travers, et cela me les rend difficilement supportables, alors qu’il s’agit, pour de nombreux mélomanes ou critiques musicaux, d’une intégrale majeure…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bilan 2023 – Les coups de coeur de cette année !

Comme la quantité de CD que j’achète a une très nette tendance à se réduire depuis deux ans –faute de place, d’une part, et faute de nouvelles sorties réellement palpitantes à mes oreilles– la liste de mes coups de coeur sera relativement réduite pour 2023.

En corollaire, je n’ai qu’une seule déception à signaler, et qui confirme en réalité l’idée que je m’étais fait de cette chose il y a très longtemps, et qui ne vaut pas le coup de s’y étendre sur une notule : la déception de 2023 est le live des Kinks « One For The Road », que j’ai racheté cette année parce que d’autres albums du groupe ont largement égayé mes oreilles ces derniers mois. Je l’avais déjà acheté au début des années 80 en double LP, je n’avais pas trop aimé, et cette appréciation est confirmée cette année : ça ne vaut pas mieux en CD !

Pour le reste, donc, que des coups de coeur, et vous ne serez pas trop surpris d’y retrouver le beau et volumineux coffret -99 CD- consacré à Trevor Pinnock et à l’English Concert, et, évidemment, le nouvel album des Rolling Stones « Hackney Diamonds », où, sur un titre, c’est le groupe au grand complet qu’on retrouve, avec Charlie Watts et Bill Wyman : peu ou prou 400 ans à eux cinq ! –Cliquer sur l’image our la voir en plus grand-.

Un dimanche d’hiver à l’opéra, encore !

Il ne neige plus, il beaucoup plu et pourtant, le marché de Noël –Christkindelmärik pour les locaux– est toujours bondé chaque jour, rançon d’un succès chaque année renouvelé ! C’était encore la cas hier, bien plus que le week-end précédent, et pourtant, en début de semaine, la préfète avait dit à la maire: « Ça suffit, il y a trop de monde, faisons une réunion pour renforcer les mesures de sécurité !!! ».
En réalité, cela ne paraît pas très probant selon ce que nous avons expérimenté hier ! Je pense donc devoir revérifier cette après-midi, profitant au passage d’un gobelet de vin blanc chaud !

En attendant, n’ayant pas le temps nécessaire pour écouter l’opéra en entier ce matin, je suis néanmoins installé dans mon confortable fauteuil d’opéra, et j’écoute selon différentes versions –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– la marche funèbre dédiée à Siegfried et ce qui en suivit : Gutrune éplorée et, surtout, l’immolation de Brünnhilde qui clôt le Crépuscule des dieux, de Wagner.

Toutes ces versions sont fort cohérentes chacune dans leur genre, avec des partis-pris assumés, même si ce ne sont pas forcément mes préférées et que j’ai un « modèle » en tête –Varnay / Krauss– auquel je les compare toujours, même inconsciemment.

Si vous voulez trouver un Ring de qualité pour une bouchée de pain dans un son très décent, la version de Günther Neuhold devrait reste accessible à des prix décents, mais je n’ai pas vérifié : elle était proposée à prix vraiment fracassé –moins de 20€ le coffret de 14 CD !– à une époque –selon les éditeurs, l’iconographie du boîtier peut varier-. Elle vaut largement son prix, et même mieux que cela !

Un dimanche d’hiver à l’opéra

Il a neigé hier et neigeouillé cette nuit et j’en profite de cette matinée et de la chaleur douillette de l’appartement pour écouter « un peu fort » l’un de mes opéras préférés, dans une version sonore et ivre de ses sonorités : Wagner – Die Walküre, version Solti, 1965. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Premier enregistrement en studio de cet opéra -et donc pensée et conçue par le producteur de l’époque comme une aventure destinée à être écoutée dans un cadre domestique, ce qui explique certains choix techniques, cette version fut particulièrement soignée par les équipes techniques de Decca, et jouit, depuis la période de sa première parution, d’une réputation de « version de référence » que les années n’ont pas totalement ternie : pensez-donc : on y retrouve notamment Hans Hotter, le Wotan du siècle –capté ici bien tard, mais dont les Adieux restent émouvants-, mais aussi Nilsson, qui fut une grande Brünnhilde –pas ma tasse de thé personnellement, mais grande voix qui convient très bien dans ce contexte– et un philharmonique de Vienne redevenu l’excellent orchestre qu’il avait été avant la guerre –il avait pâti, comme peu d’autres orchestres, de la seconde guerre mondiale, et les enregistrements de la fin des années 40 et jusqu’u milieu des années 50 sont parfois cruels quant à son niveau…-.

En réalité, tout cela est très plaisant, et vaut mieux que la réputation acquise auprès de certains cercles wagnériens de « version surcôtée juste parce que c’est la première parue ». Dans les faits, on y trouve de fort belles choses, et, surtout, le remastering de très grande qualité paru en 2012, rendant cette luxueuse version enfin accessible à un tarif décent -cliquer sur l’image ci-dessous pour la voir en plus grand- permet de rééquilibrer un peu des cuivres tonitruants dans les premières éditions, et vient considérablement atténuer le souffle de bande de la première édition en CD, disponible pendant très longtemps à prix très fort ! Manque évidemment l’urgence des meilleures versions live enregistrées à Bayreuth… Mais quel confort sonore cependant !

Bref, que du bonheur !

Playlist « Troisièmes en série »

Profitant d’une matinée de télétravail, j’ai opté pour l’écoute, dans l’ordre de leur composition, d’une série de troisièmes symphonies, ce qui n’a pas été si aisé que cela, sachant que je n’aime pas beaucoup la troisième symphonie de Brahms, ni, curieusement, celle de Sibelius –qui est celle du compositeur finlandais qui me résiste le plus avec la 1ère– ni celle de Tchaïkovsky et que je ne connais pas assez bien celles de S(c)hostakovich et de Prokofiev pour ne pas être perturbé dans mon travail –je serais obligé de lever l’oreille trop souvent…– !

Restaient, donc –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– celles de Beethoven (1803-1804), Mendelssohn (1829/1842), Bruckner (1873/1876-1877/1888-1889) et Mahler (1895-1896), cette dernière en Blu-Ray Audio de très belle qualité sonore. Pour ne pas gâcher le plaisir, chaque symphonie bénéficie d’une excellente version dans cette playlist.

Folk-Grunge Canerican !

Neil Young se définit lui-même comme un Canerican, un Américain du Canada : il a lui-même formalisé ce concept dans une chanson figurant sur l’un de ces derniers –à ce jour– et excellent album « Barn »,  dont je pensais vous avoir parlé il y a quelques temps, mais en fait, non ! Mais je vous en avais présenté un extrait, formidable à mon avis, ici.
Sa discographie est pléthorique –45 albums– et inégale, les pépites –le plus souvent avec son groupe Crazy Horse– côtoient des albums que l’on a du mal à écouter en entier et qui ne laissent aucun souvenir une fois entendu.
Les quatre albums du jour, enregistrés sur une période de près de 50 ans –dans l’ordre de présentation : 1972 ;  1979 ; 1996 ; 2021-, sont, chacun à sa manière, excellents et inoubliables. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En bonus, l’une de ses meilleures chansons à mes oreilles, qui ne figure pas sur l’un des quatre albums du jour, mais que je trouve exceptionnelle !

Playlist « Beethoven HIP ou presque »

Après la récente playlist Beethoven à l’ancienne, voici que je m‘attaque désormais à une playlist proposant des interprétations de Beethoven un peu plus récentes et prenant en compte l’évolution des données de l’historiographie de la musique.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Symphonies n°1 & 2 – The Academy Of Ancient Music, Hogwood – 1983 ; 1984
Symphonies n°3 & 4-Orchestre révolutionnaire et romantique – Gardiner – 1993
Concerto pour violon – Tezlaff, DSO Berlin, Ticciati – 2019

J’apprécie de plus en plus la deuxième symphonie, désormais, et je trouve qu’elle supporte très bien ce traitement… Et j’aime toujours autant la quatrième symphonie, cette « frêle dame grecque prise entre deux dieux nordiques » selon le mot de Schumann.

Playlist Beethoven à l’ancienne »

« Es vergeht kein Tag, an dem ich nicht einmal versuche, den Anfang des G-Dur-Klavierkonzertes zu spielen. Und eigentlich war ich noch nie restlos zufrieden damit. » – Wilhelm Backhaus.
« Il ne s’écoule pas une journée sans que je n’essaie de jouer une fois le début du concerto pour piano en sol majeur (n°4). Et, pourtant, je n’ai encore jamais été totalement satisfait. »

Concerto pour piano n°3 – Willem Kempff – Berliner Philharmoniker, Paul Van Kempen ; 1955
Concerto pour piano n°4 – Wilhelm Backhaus – Wiener Philharmoniker, Clemens Krauss ; 1951
Concerto pour piano n°5 – Wilhelm Backhaus – Wiener Philharmoniker, Clemens Krauss ; 1953

Versions justement légendaires, prises de son très convenables pour l’époque et remastering soigné : Beethoven à l’ancienne, c’était vachement bien aussi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.