Playlist bruyante, ou pas

C’est une playlist bien contrastée qui a accompagné ce début de journée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist20092015

Première surprise : le Bruckner en formation de chambre est une vraie réussite ! L’oeuvre supporte ce traitement sans rien y perdre, l’ensemble fonctionne parfaitement et l’écoute est des plus agréable. Un CD chaudement recommandé !

Je ne suis pas très fan de l’album d’AC/DC : non pas qu’il soit mauvais dans l’absolu, mais il s’avère bien trop long et surtout trop monolithique pour soutenir l’attention durablement, la même recette étant peu ou prou appliquée depuis plus de 40 ans : c’est, en fait, le problème majeur de bien des groupes, de nos jours. La durée des albums a changé depuis l’apparition du CD, et aux 40 minutes des LP à deux faces ont succédé des disques dont la durée approche, voire dépasse, une heure, soit la durée d’un double LP des années 60-70.

Evidemment, la matière ne suit pas toujours, et il me semble que les albums conçus après les années 90 comportent bien plus de remplissage qu’autrefois : le mieux est souvent l’ennemi du bien ! Après tout, si on y réfléchit, très peu de double-albums ont été vraiment des réussites majeures –de mémoire : Blonde On Blonde; All things must pass; Exile on Main Street; London Calling; The Wall; Kiss Me Kiss Me Kiss Me; quelques live ou des compilations, mais leur cas est différent…-. J’en oublie évidemment quelques-uns, mais la liste n’est pas si longue…

Playlist dans tous les sens

C’est une playlist assez contrastée que j’ai mitonnée pour entamer ce week-end –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les deux albums de Lou Reed pourraient n’en former qu’un seul double, puisqu’ils ont été enregistrés lors du même concert, mais RCA, à l’époque, jugea plus rentable d’en sortir deux de manière décalée : du coup, Rock’n’roll animal se vendit très bien, mais Live beaucoup moins, sans que rien le justifie vraiment : on entend là-dedans du Lou Reed à son plus sombre. Le chanteur était alors régulièrement chargé comme une mule, il chante cependant plutôt bien et reste un grand diseur. Il est surtout remarquablement accompagné !

Playlist19092015

L’autre jour, Compagne-à-moi aka The CookingCat me disait que j’écoutais toujours des « vieux trucs » et qu’en fait, je n’avais pas évolué : ce n’est pas faux, mais ce n’est pas vrai non plus.

J’écoute en effet beaucoup de « vieux trucs ». Mais mais mais : d’une part, je construis généralement mes découvertes en essayant d’élargir patiemment à partir de ce que je connais; d’autre part, le répertoire et le style actuel ne me parlent quasiment pas en pop-rock, très insuffisamment en tout cas pour aller au-delà d’une écoute discrète sur un auto-radio. Et donc, je proclame que depuis que j’écoute consciemment de la musique –ça a commencé à six ans-, j’ai vachement évolué 😉 Et je le prouve : à cette époque, je passais régulièrement les matinées du mercredi chez l’un de mes oncles, immense collectionneur de musique –je ne connais pas de collection privée plus importante que la sienne, et, à côté, la mienne est vraiment mini rikiki-. Il me faisait écouter plein de morceaux et notait dans un cahier les appréciations que j’émettais. Dernièrement, j’ai pu relire ses notes. Vers 10 ans, il apparaît que j’aimais énormément les Gymnopédies de Satie, la cinquième symphonie de Tchaikovsky et, par-dessus tout, la fantaise pour piano à quatre mains de Franz Schubert, la trente-et-unième sonate de Beethoven et la fantaisie hongroise pour piano et orchestre de Franz Liszt. Trois ans plus tard, je devenais un ultimate fan des Rolling Stones ! Si ce n’est pas un signe d’évolution, ça !!!

Et vous, vous l’aimez comment, votre robot ?

Pepper_RobotJe vous avais déjà parlé, il y a un moment, de Pepper, le petit robot gentil pour le moment avant la rébellion finale capable de vous servir votre café à la demande…

Voilà qu’il refait parler de lui, et pour des raisons beaucoup plus triviales. Ou pas, ça dépend de votre humeur. Et de votre rapport à l’éthique cybernétique –termes que je viens d’inventer, mais qui n’évoque rien à mon esprit à cette heure, même si ça semble en taquiner quelques un-e-s….-.

L’article, au demeurant, est intéressant, et les commentaires qui le suivent assez drolatiques pour certains. Dans une vingtaine d’années, la question se reposera peut-être différemment, qui sait ?

Playlist Union Jack

Après une longue et pleine journée, rien de mieux qu’une petite playlist à même de ravir mes oreilles pour entamer la soirée : ce jour, elle est toute entière consacrée à l’écoute d’un musicien anglais de l’époque victorienne, Edward Elgar, un peu méconnu dans nos contrées, mais presqu’un phénomène Outre-Manche. Ses « Pompes et circonstances » sont, quant elles, archi-connues partout et la première, avec ses paroles « Land of hope and glory », est presqu’un second hymne national…

Playlist14092015

A vous de juger si cette notoriété relative dans nos contrées est justifiée, ou non… Son concerto pour violoncelle, quoi qu’il en soit, reste l’un des plus beaux du répertoire.

L’extrait ci-dessous –1ère symphonie, 1er mouvement– a, par ailleurs servi de support à la bande originale d’un film –anglais, forcément-, plutôt pas mal et renouvelant un peu le mythe envisagé, qui connut un succès certain dans les années 80, permettant au passage de découvrir un acteur français qui allait percer rapidement, avant de retomber un peu dans l’oubli… Quel film ? A vous de le découvrir !

Playlist au bout du fil

Playlist vaguement résolument univoque accompagner la fin de la journée, et qui colle parfaitement à l’actualité, une fois n’est pas coutume ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Un petit coup de fil en guise de retour aux sources pour moi, puisque j’ai beaucoup écouté Téléphone «de son vivant», et que j’aimais plutôt bien ce groupe plus attachant que vraiment excellent.

Playlist13092015

En effet, l’actualité veut que le groupe se soit aux trois-quarts reformé l’espace d’un concert –très chaleureux selon ce que j’en ai vu, et musicalement honorable pour ce que j’ai pu en entendre-, qui devrait être suivi d’au moins un autre, à Lille, et peut-être plus si affinités –comme ils ont sorti « la femme », visiblement élément de discorde, c’est peut-être jouable, qui sait ?-.

Et j’irai peut-être même les revoir s’ils passent par ici : il me souvient qu’en 1983 ou 1984, je les ai vus pour un excellent concert, sous chapiteau : ils furent grands, malgré des conditions difficiles et une chaleur éprouvante. Je garde un nettement moins bon souvenir de leur concert d’ouverture des Rolling Stones en 1982, à Paris : ils étaient juste perdus sur l’immense scène, et leur prestation fut tout-à-fait oubliable !

Message tous ceux qui regrettent « la femme », et qui la considèrent comme une bassiste irremplaçable : consolez-vous ! Peut-être est-elle réellement charmante de personnalité, mais c’est une assez piètre bassiste, et à peu près n’importe quel bassiste peut faire la même chose aussi efficacement, tant c’est basique –l’écoute de « Le live » est, à ce titre, édifiante, nonobstant une prise de son bien dure– ! Et je ne dis pas ça spécialement pour elle, c’est plus lié à l’utilisation de l’instrument dans 90% des productions dans ce genre de musique.

Autre message, pour les plus jeunes : Téléphone fut le groupe français qui émergea médiatiquement à partir de la fin des années 70 et donna réellement consistance à une forme de pop-rock populaire dans l’hexagone -d’autres groupes furent aussi bons : –Ange, Starshooter, Trust un peu plus tard– mais aucun ne bénéficia d’un engouement aussi large.

Dernier message, pour ceux qui, comme moi, ont grandi avec eux, sous forme d’un extrait en mémoire de nos « Boums » d’antan !

Maigret m’a emmené dans la cuisine

Comme je vous l’avais indiqué plus avant, mon défi-lecture doit me conduire à lire l’intégrale Maigret avant le 31 décembre 2015.

A mon avis, c’est mal barré, j’en suis à 16, mais je commence un peu à me lasser : à force, tout cela se ressemble un peu, et son caractère vaguement monolithique fait que cela en devient prévisible. Mais c’est très bien néanmoins, juste pas fait pour être lu en série à aussi haute dose –et l’écriture de la séries s’est déroulée sur une trentaine d’année, au moins…-. On va donc dire que j’ai perdu mon pari afin de conserver le plaisir de la lecture…

ChouChoucroutePar contre, à force de le voir entrer et sortir de table, ça m’a donné envie de refaire un peu de « cuisine de bistrot ». Hier soir, donc, confection d’une mega-choucrouteon entre à peine dans la saison, mais la vente de choucroute nouvelle a débuté il y a quelques jours– : bon, un plat de 4 kilos tout compris, ça va faire quelques restes pour la semaine, mais ce fut diablement bon ! Et, aujourd’hui, j’ai passé une partie de la matinée à mettre un petit bourguignon à mitonner, ce qu’il continue à faire à cette heure, parfumant toute la maison… Me reste plus qu’à bougonner à qui-mieux-mieux, et Maigret aura totalement déteint sur moi !

Les romans et nouvelles lus cette semaine sont juste en-dessous –cliquer sur les images pour les voir en grand-.

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Playlist revigorante

Ce matin, une petite playlist plutôt revigorante, pour bien entamer le week-end, encore un peu ensoleillé –il paraît que ça ne va pas durer-. Quelques petits moments bourrés d’une énergie assez explosive, comme en témoigne ce petit extrait –rare, vraiment, mais excellent-. PLAY IT LOUD ! L’écoute du troisième album, très agréable, s’inscrit dans la suite logique de celle du premier…

Playlist12092015

C’est gris et rouge, c’est neuf ?

Le noir et vert, ça commençait à être lassant, alors j’ai décidé de grisouiller un peu tout ça ! Et de le rougir aussi, à peine. Tout cela fut relativement vite fait, même pas besoin de plonger dans la feuille de style, WordPress est assez bien pourvu en petits modules spécifiques pour accommoder rapidement et proprement ces changements, et le thème que j’utilise est très bien codé, à défaut d’être remarquablement original : développer un « thème-enfant » est donc assez aisé sur cette base.

Les polices ont changé aussi : foin des serifs, désormais !

CodecssLes titres sont en Teko, un peu engraissée pour la barre de navigation à droite -il a fallu dégraisser quand même : la feuille de style prévoyait un très fort engraissement sur des caractères petits –coefficient de 900 pour une taille 12, que j’ai ramené à un coefficient 600 pour une taille 18 : c’était moche, sinon- !

Les articles sont en Lato. La plus grande immersion dans la feuille de style –très bien hiérarchisée, au demeurant-, ça a finalement été de supprimer la capitalisation imposée pour les titres : c’est beaucoup plus joli en bas de casse, non ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Et voilà donc un blog légèrement relifté et dans de nouveaux habits pour affronter l’hiver –ou, à défaut, pour au moins passer le printemps– !

Playlist courte !

Une petite playlist pour entamer tranquillement cette soirée… Avec, en particulier, un très beau final au saxophone, l’une des plus jolies choses que je connaisse quant à l’utilisation de cet instrument –à partir de 2’40-, et l’une de mes chansons préférées des 80’s, tout simplement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur le lecteur pour entendre ce dont je parle !

Playlist10092015

Vous reprendrez un peu de Gibson Les Paul ?

MBloomfieldSardequin a trouvé, assez très rapidement, la réponse à la devinette du mois de septembre. Le guitariste qu’il vous était demandé de reconnaître était bien Mike BLOOMFIELD,  –cliquer sur le portrait pour agrandir l’image– accompagné du Paul Butterfield Blues band, dans un court extrait du morceau «East West»  daté de 1966.

Evidemment, ce n’était pas aussi simple que ça en avait l’air dit comme ça : Mike BLOOMFIELD, prodigieux guitariste de blues, le premier américain blanc à percer dans ce domaine, est tombé un peu dans les oubliettes de l’histoire du genre, du fait d’une carrière quelque peu erratique, liée à des soucis de santé nombreux.

C’est lui que vous entendez à la guitare électrique sur le merveilleux «Highway 61 Revisited» de Bob Dylan, où il se montre particulièrement brillant.

Parmi les guitaristes blancs pionniers du blues, dans les années 60, on peut le comparer à Peter Green ou Mick Taylor, voire Eric Clapton au début de sa carrière –avant la création de Cream– : comme eux, il utilise une Gibson Les Paul et privilégie la beauté de la sonorité et la fluidité technique, à l’inverse de guitaristes plus ostentatoires comme Jimi Hendrix, Eric Clapton dans Cream, Jimmy Page ou Jeff Beck, qui exploitèrent plutôt d’autres palettes de la guitare électrique –pédales d’effets, larsen, saturations…-.

La décennie 70 fut cruelle pour Mike BLOOMFIELD : de complexion déjà fragile et amateur notoire de diverses substances de surcroit, il la traversa quasiment en «grand absent» malgré quelques productions sporadiques. Il ne vit quasiment rien de la décennie 80, puisqu’il fut retrouvé mort dans sa voiture –suicide probable par overdose– en 1981, à 37 ans.

Pour le retrouver dans toute sa vraie grandeur de précurseur –un blanc américain jouant du Chicago blues au début / milieu des années 60-, outre l’extrait sonore proposé en fin de notule, vous pouvez vous tourner vers les disques proposés ci-dessous. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Vous y entendrez un guitariste fluide, parfait connaisseur des gammes pentatoniques agrémentées de quelques innovations harmoniques rares pour l’époque, et toujours une sonorité vraiment belle.

BloomfieldDiscog