Un sapin en noir et blanc
Au pied du sapin m’attendaient, cette année, deux magnifiques albums de piano ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’ai déjà fini d’écouter le Chopin, jouée avec rigueur et puissance, ce qui change un peu des traditionnelles versions un peu salonnardes que l’on peut entendre ici ou là… Emil Gilels dans Chopin, j’ai toujours aimé ça, mais les enregistrements que j’en avais étaient anciens et soviétiques, loin des standards de qualité sonique que l’on pouvait attendre… Point de cela ici, mais, au contraire, une architecture très maîtrisée et une sonorité magnifique. Chopin n’est pas un musicien que j’apprécie outre mesure, mais, lorsqu’il est joué ainsi, j’en redemande !
Quant aux sonates de Beethoven par Gulda, je vous en ai déjà parlé ailleurs : ma première intégrale en 33 tours, ruinée par un pressage médiocre, du souffle de bande, un son maigrelet et des saturations… Tout cela a disparu dans cet excellent remastering et je la redécouvre avec un plaisir intact : une version virile, très rapide et virtuose, un jeu incisif et, enfin, un équilibre entre les deux mains qu’on ne faisait que deviner dans la version 33T. Cerise sur ce beau gâteau : les concerti pour piano dans une version que je n’avais jamais entendue !