Fet’nat’
Et hop, pour passer cette matinée de 14 juillet ailleurs que devant votre TV à suivre les défilés, je vous propose une Marseillaise remise presque dans le contexte de l’époque.
En effet, il s’agit ici d’une évocation musicale des guerres napoléoniennes contre la Russie, en 1812 : vous aurez donc droit à des hymnes –exaltation des sentiments nationaux et patriotiques : tu vas voir comme je vais abreuver tes sillons !!!-, des roulements de tambours, des batailles rangées toutes baïonnettes dehors et des coups de canon !
L’oeuvre –et dans cette version– fit les beaux jours des marchands de Hi-Fi dans les années 60 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pour mettre en valeur la puissance impulsionnelle des nouveaux amplis à transistors et la réponse des enceintes –la prise de son n’est cependant pas irréprochable, y compris selon les standards de l’époque-.
Ce n’est pas, et de loin, ce que le compositeur a écrit de mieux –il tenait d’ailleurs cette « oeuvre de circonstance » en assez piètre estime– mais elle connut un accueil très favorable de la part d’un public très friand de ces oeuvres spectaculaires –le public anglais avait réservé le même sort triomphal à « La victoire de Wellington », de Beethoven, pourtant assez pauvre en musique…-.
C’est un peu long, mais très amusant et très habilement construit, et c’est juste en-dessous ! En attendant les feux d’artifice de ce soir !