Playlist « En semaine à l’opéra »

Disposant d’un peu de temps ces derniers jours après une période de relative disette pour mes oreilles, j’en ai profité pour écouter –en deux jours quand même– deux opéras que j’apprécie tout particulièrement : l’un très sérieux, l’autre beaucoup plus léger –je vous laisse deviner quelle étiquette colle le mieux à quelle oeuvre…-, dans d’excellentes interprétations et bénéficiant de très bonnes conditions techniques : productions luxueuses dès l’origine et remastering très soigné. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux albums remontent à l’époque où Karajan était surnommé « Europas General Musikdirektor » et cumulait les  postes les plus enviables à Berlin, Vienne et Milan, multipliant par ailleurs les ventes de disques –enregistrements en 1966 et 1960 respectivement-.

« Die Fledermaus » est proposé ici dans sa version « de gala » –une version longue en quelque sorte, où chaque invité pousse la chansonnette-, avec des invités polyglottes prestigieux et l’intégralité des dialogues, relativement abondants et parfois très drôles –l’opéra est une sorte d’immense quiproquo-.

Cerise sur le gâteau, profitant de ces jours ouvrés –et travaillés par d’autres-, j’ai pu écouter tout cela « un peu fort », plus fort en tout cas que le dimanche, sans déranger le voisinage.
Evidemment, c’est assez jouissif et les oeuvres y gagnent beaucoup ! J’aimerais pouvoir écouter plus souvent à des niveaux sonores –assez nettement– plus conséquents !

Playlist « Pot-Pourri dans un pavé »

La playlist de ce jour est essentiellement consacrée à des « pièces légères » –sans que ce terme soit péjoratif pour autant– interprétées par le chef autrichien alors aux prémices du faîte de sa carrière, lorsqu’il enregistrait encore pour EMI/HMV, soit avec le Philharmonia Orchestra, soit au tout début de son mandat « à vie » berlinois. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Le début de l’essor du microsillon, donc.

Tous ces albums sont réunis dans l’assez imposant coffret –88 CD– qui apparaît sur l’imagette de droite, à la ligne éditoriale relativement spartiate, mais dont l’avantage est qu’il se loge assez aisément sur des étagères prévues pour ranger des CD…. Les enregistrements datent tous des années 50, époque où les prises de son EMI branche anglaise étaient relativement satisfaisantes, en mono ou en stéréo : les choses ne se sont pas forcément améliorées par la suite, et les enregistrements de la filiale française, en particulier, ne sont pas toujours fameux…

De la jolie musique qui ne nécessite pas forcément une grande concentration, mais qui s’écoute très agréablement : ces albums, remarquablement populaires en leur temps, se vendaient généralement par wagons entiers dans les foyers où la « Grande musique » commençait à pénétrer, tant en Europe qu’aux Etats-Unis –sous label Columbia– ou au Japon, où ils contribuèrent à faire du chef une véritable icône.

Playlist « Grands espaces enneigés »

« De tous les chefs qui ont interprété mes symphonies, Karajan est le meilleur et le seul à les avoir si profondément comprises » : ainsi s’exprimait en substance Jean Sibelius au durant les années 50, lorsque parurent les premiers LP enregistrés par le chef autrichien avec le Philharmonia Orchestra. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je n’étais pas revenu de manière attentive vers ces enregistrements depuis assez longtemps, mais ils sont effectivement tout-à-fait remarquables –la gestion des transitions, si essentielle chez Sibelius, est réellement magnifique-, et très différents –plus clairs et moins denses– de ceux que le chef enregistra plus tard avec « son » orchestre berlinois.

L’une des plus belles playlists de cette année qui s’achève, vraiment !

Playlist « Un dimanche avec Gustav »

Au sauter du lit et avant d’entrer en cuisine pour préparer les festivités de la fête des pères –une gigantesque paella pour 6 personnes-, une « petite » playlist consacrée aux quatre symphonies de Gustav Mahler enregistrées par le chef autrichien : l’évolution du style est assez marquée, entre les deux premiers enregistrements, très post-romantiques et dans une veine encore straussienne, et les deux derniers, où le modernisme est exacerbé –ou atténué, selon l’opinion qu’on s’en fera…– par la patte très sensuelle de Karajan. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Karajan vint tard, dans sa carrière, aux symphonies de Gustav Mahler, et seulement après avoir enregistré la formidable anthologie consacrée aux trois musiciens de la seconde école de Vienne –Berg, Schönberg, Webern-. Sa plus formidable réussite, à mes oreilles, est la neuvième symphonie, dont il existe une version live « officielle » chez le même éditeur, assez similaire mais encore plus tendue. Dans tous les cas, la beauté sonore est à couper le souffle.
J’aime beaucoup, par ailleurs, la cohérence visuelle des pochettes de ces albums. Les archives filmées des répétitions montrent que celles-ci furent longues, exigeantes et exténuantes, les musiciens étant encore curieusement peu habitués à ce répertoire à cette époque. La réception critique de ces enregistrements fut bonne pour les symphonies 4 et 5, excellente pour la sixième et exceptionnelle pour la neuvième.

De très belles versions de complément, très différentes dans l’esprit de nombreuses versions contemporaines !

Playlist « Promenade alpestre »

Jolie promenade à travers les Alpes aujourd’hui, avec cette oeuvre étrange et monumentale de Richard Strauss : « Eine Alpensinfonie », dont le statut est relativement indéfini. Est-ce un long poème symphonique, une symphonie curieusement construite ou simplement une suite orchestrale suivant un programme détaillé : le compositeur décrit 22 « étapes » de cette traversée des Alpes débutant au petit matin et s’achevant à la nuit tombée, avec ruisseaux, cascades, forêts, orages…. De quoi mettre en avant toute la palette des couleurs d’un orchestre très fourni –cordes nombreuses, 2 à 4 harpes, cors des Alpes, machine à vent…-pour ce merveilleux orchestrateur !

Longtemps, l’oeuvre fut délaissée au disque –même si le plus ancien enregistrement, quasiment introuvable aujourd’hui, date de 1925, et constitue un document sonore précieux mais peu plaisant techniquement– et il a fallu attendre 1941 pour que Richard Strauss l’enregistre lui-même dans des conditions techniques décentes -belle version, rapide, directe et décantée. 

Ce jour, j’ai refait le voyage cinq fois, au travers de cinq versions d’un intérêt variable. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La plus belle selon moi est en quelque sorte un document historique : c’est le premier CD de musique classique publié par la firme à l’étiquette jaune et le seul enregistrement de cette oeuvre par un chef qui chérissait le compositeur : la version de Karajan, déjà âgé et malade, est d’une intensité qu’on ne trouve nulle part ailleurs, et il est le seul à rendre pleinement justice, à la fin de l’oeuvre, aux indications de « douce extase » portées sur la partition –cf. la vidéo ci-dessous à partir de 41:00 environ pour les impatients qui n’auraient pas envie d’entendre l’oeuvre en entier…-. Les cordes sont brûlantes, les cuivres et les bois somptueux et l’émotion palpable.

En comparaison, j’ai écouté quatre enregistrements réalisés par la Staatskapelle de Dresde, ce remarquable orchestre qui créa l’oeuvre vous la direction du compositeur. la version de Böhmbon spécialiste et ami du compositeur– paraît très terre-à-terre, et pas très bien enregistrée de surcroît, y compris eu égard aux conditions techniques de l’époque; celle de Rudolf Kempe, autre très grand chef straussien, paraîtra élégante et raffinée, mais moins engagée. J’aime beaucoup, aussi, la version de Sinopoli, autre éminent interprète du compositeur, et, pour la bonne bouche et écouter l’oeuvre dans d’excellentes conditions techniques -elle le mérite-, j’ai une tendresse particulière pour une version méconnue par un chef et un orchestre eux-mêmes très peu connus : l’orchestre de Sao Paulo, très investi sous la direction de Frank Shipway : c’est vraiment très bien !

BTHVN2020 – Playlist « Trésors intemporels »

Le confinement prolongé et le week-end pascal sont propices à la poursuite de l’exploration de mon fond de discothèque…
Depuis ce matin, ce sont les symphonies de Beethoven –sources de redécouvertes permanentes et dont l’attrait me semble inépuisable…– qui sont à l’honneur, au travers d’interprétations relativement anciennes, et qui me change quelque peu de la relative déception de ma dernière découverte –cf. à lire ici-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Versions toutes fort justement célèbre et généralement saluées comme de remarquables versions de ces oeuvres, même si la Cinquième de Karajan fut massacrée par la presse spécialisée naissante en France au moment de sa sortie –opinion complètement révisée par la suite-, mais encensée partout dans le monde pour son énergie juvénile et la virtuosité du jeu d’orchestre –et pourtant, au sortir de la seconde guerre mondiale, Vienne n’était pas le plus virtuose des orchestres ! Cf. extrait ci-dessous-.

De même, la Septième avec le même orchestre et le même chef est formellement, instumentalement et soniquement remarquable, même si elle n’est pas la plus engagée –endiablée– de cet interprète dont il existe pas moins de six versions rien en disque, sans compter les vidéos…

André Cluytens, chef belge naturalisé français, est le premier chef à avoir enregistré l’intégrale des symphonies de Beethoven avec l’orchestre philharmonique de Berlin, très peu de temps avant Karajan, mais son intégrale a moins marqué les esprits : la Sixième en est sans doute la plus belle réussite, lumineuse et très chantante. 

Quant à la Troisième par le chef allemand Erich Kleiber, réfugié sur le continent américain durant la guerre, elle se situe vers les sommets des enregistrements de cette oeuvre à cette époque prolifique où chaque éditeur reconstruisant un catalogue pour les mélomanes : il eut la chance de bénéficier de tout le savoir-faire de Decca en matière de qualité sonore et propose une interprétation magistrale de cette superbe symphonie !

Bilan 2019•4 – Coups de coeur – Hors-catégorie

Ces deux monumentaux coffrets –respectivement 356 (à ce jour : le plus gros coffret de l’histoire de la musique enregistrée) et 123 disques-, à la finition très soignée, constituent assurément des coups de coeur pour cette année 2019, et justifient cette livraison finale ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ils sont assez inlogeables dans une colonne range-CD traditionnelle, et il a d’abord fallu que je leur trouve une place adéquate, d’autant que leur poids est assez respectable et que leur maniabilité n’est pas si évidente et demande de la place supplémentaire ! L’un et l’autre sont somptueusement présentés et accompagné de livres richement illustrés, bien documentés et solidement reliés.
Chacun de ces coffrets, par ailleurs, a été publié en édition limitée et numérotée et, s’ils peuvent paraître chers dans l’absolu –le premier, de surcroît, a tendance à augmenter assez largement depuis quelques semaines-, leur prix relatif est en réalité assez doux –comme désormais toutes les rééditions anthologies en musique classique– et leur rapport qualité/prix encore plus remarquable, et encore plus si on les achète hors de France –même si l’augmentation évoquée plus avant est générale, en Europe et ailleurs– !

Etonnamment, malgré leur volume, l’achat de ces deux coffrets m’a donné l’occasion de libérer une place assez conséquente dans ma discothèque, en me permettant de me libérer d’un certain nombre de doublons-triplons-multiplons, que j’ai revendus pour certains –ce qui a contribué à alléger assez notablement le prix d’achat-, et donnés –à des amis ou à une médiathèque– pour d’autres.

Quant au contenu, je vous en ai déjà parlé au détour de telle ou telle playlist. Pour le premier coffret, hors peut-être certaines oeuvres de Bach où l’on trouve bien mieux ailleurs –mais qui sont cohérentes avec le style du chef-, on y entend plein de petites pépites éparses tout au long de cinq décennies. Pour le second, les choix interprétatifs retenus sont souvent judicieux, même si on pourrait les contester ici ou là, mais le catalogue de l’éditeur est si riche, concernant Beethoven !

En définitive, du chef le plus célèbre et, indéniablement, le plus marquant de la seconde moitié du vingtième siècle, il ne doit désormais plus rien me manquer de sa discographie officielle. Quant à Beethoven, l’édition est archi-complète et comporte l’intégrale des notes qu’il a écrites –dans l’état actuel de la recherche-.

2019 : année fructueuse ! Et pour 2020 ? Je n’ai encore aucun achat en attente à cette heure et, sous mon sapin cette année, il ne devrait pas y avoir de CD, mais ceci est une autre histoire !

Bilan 2019•1 – Coups de coeur « Enregistrements historiques »

En 2019, ma discothèque a été assez abondamment enrichie –et, en corollaire, allégée-, et les « coups de coeur » ont été assez nombreux pour que je vous les livre en plusieurs notules, dont la première sera consacrée à des enregistrements « historiques » que j’ai beaucoup aimés.

Commençons d’abord par souligner l’extraordinaire plus-value apportée par une remasterisation numérique totalement maîtrisée d’enregistrements anciens ! A l’époque où je commençais à m’intéresser aux enregistrements un peu anciens, les rééditions analogiques de 78T en LP étaient plus ou moins réalisées, me semble-t-il, à la va-vite, et les transferts en définitive assez peu satisfaisants : on en retirait un plaisir auditif assez limité en définitive. Les premiers reports sur CD avaient essayé d’améliorer les choses, avec plus ou moins de succès, les filtres numériques alors en vigueur filtrant autant la musique que les bruits de fond et de surface ! –Illustration :  il s’agit d’une platine DeccaLian du début des années 50, qui était incorpore dans un énorme meuble comprenant un ampli mono à tube, une radio et un haut-parleur concentrique de ±25 cm-.

En revanche, depuis l’entrée dans le nouveau millénaire, les évolutions technologiques et l’amélioration constante du matériel permet de donner une nouvelle vie à des supports très anciens, pour peu qu’ils aient été soigneusement conservés. Comme ces enregistrements sont tombés dans le domaine public, les gros éditeurs font le travail de remasterisation, et de plus petits éditeurs s’en emparent et diffusent ensuite ces disques à prix généralement fracassés. A la fin, c’est moi qui en profite ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces quatre disques bénéficient tous d’un confort d’écoute réel et permettent d’entendre de très bonnes versions de ces chevaux de bataille du « grand répertoire ». C’est le cas avec cette « Eroica » de Beethoven par un jeune chef alors prometteur, Herbert Von Karajan –le report de cette édition est le meilleur que je connaisse, et fait partie d’un coffret coup de coeur que je vous présenterai plus tard-. La symphonie « Du Nouveau Monde » de Dvorak par Stokowski est un peu moins ancienne –1973– et bénéficia, en son temps, de la quadriphonie –qui fit beaucoup pour les ventes de fauteuils et de canapés, mais assez peu pour l’audiophilie : le principe fut assez vite abandonné-. L’orchestre sonne magnifiquement, le chef se livre à une vraie démonstration de virtuosité orchestrale et sonore, ce que l’oeuvre supporte, à mon avis, tout-à-fait bien ! J’aime beaucoup, d’autres détesteront…

Joanna Martzy m’a –un peu– réconcilié avec le concerto pour violon de Brahms, une oeuvre qui n’a jamais fait le bonheur de mes oreilles, et André Campoli est d’une grâce et d’une légèreté exemplaires dans le concerto pour violon de Mendelssohn.

En corollaire de ces évolutions techniques et technologiques, l’interprétation du répertoire classique a énormément évolué également, et c’est donc une petite page de l’histoire de la musique enregistrée que je vous propose avec ce coup de coeur !

Le plus grand coffret de l’histoire de la musique

Je vous parlais l’autre jour du drôle d’état du marché du disque en France, de ce que j’ai pu en constater dans les boutiques physiques dans lesquelles je me rends parfois –ce qui devient assez rare, je le reconnais aisément-. C’est vrai également pour les boutiques en ligne, qui proposent régulièrement des tarifs plus élevés que les boutiques en ligne à l’étranger : en l’occurence, c’est en Italie, en Espagne et en Allemagne que l’on peut faire les meilleures affaires chez les marchands en ligne –même s’il convient d’appliquer des frais de port, généralement peu élevés eu égard à la différence de prix, souvent 15% à 30% moins chers-. En Angleterre, il convient de tenir compte du taux de conversion €/£ et de frais de port plus élevés, l’offre est immense mais pas toujours avantageuse.

Dans la notule précédente, je vous indiquais que je vous parlerais d’un achat effectué récemment, pour me consoler de n’avoir pas acheter la platine vinyle de mes rêves. C’est donc en Italie que j’ai trouvé ce magnifique coffret, le plus grand coffret de l’histoire de la musique enregistrée paraît-il –c’est eux qui le disent, et, au moins au sein de ma discothèque, cela se vérifie-. 

Quasiment 30% moins cher –frais de port inclus– qu’en France, donc, et, après avoir revendu à gauche et à droite –et parfois donné– l’ensemble des CD que j’avais déjà dans les mêmes versions, mais éparpillés un peu partout dans ma discothèque, quasiment gratuit… Curieusement –les voies de la vente en ligne sont parfois impénétrables…-, le coffret, acheté dans le magasin en ligne italien, a été expédié depuis une boutique française, arrivant chez moi en deux petits jours ! Vive l’Europe, donc !

Très bel objet, au demeurant, numéroté à la main : mon exemplaire est le numéro 506 / 2500. Il semble que 30 ans après sa mort, Karajan reste l’un des plus gros vendeurs de l’éditeur jaune, avec encore environ 10% des ventes de la firme, alors que la majorité des artistes décédés meurent également discographiquement le jour de leur décès, de l’aveu même du responsable de Deutsche Grammophon.
Le coffret couvre plus de cinquante ans de l’histoire de la musique enregistrée, et se trouve complété de documents filmés dont certains sont très intéressants et d’un livre anglais-allemand-japonais un peu hagiographique mais très richement illustré.

La remastérisation effectuée est exceptionnelle, tant pour les enregistrements analogiques, y compris les plus anciens de la fin des années 30, lors de l’émergence du « Wander-Karajan », que sur les premiers enregistrements numériques, qui gagnent largement en confort sonore –spatialisation, aération du haut-médium, dynamique…– par rapport aux premières éditions originales.
De même, la qualité des reproductions des pochettes d’origine est remarquable, même s’il faut quasiment une loupe pour déchiffrer les textes originaux publiés au dos des jaquettes…

Quant au contenu musical, peu de choses m’étaient inconnues, et, selon l’idée que l’on se fait du chef, on appréciera, ou non… Et, quoi qu’il en soit, tout cela est généralement trop connu pour en faire une analyse détaillée –94 compositeurs différents sont abordés, sur près de quatre siècles de musique classique-. Pour ma part, j’aime beaucoup grand nombre des versions proposées, et me délecte avec plaisir de ce très beau musée sonore.