C’est une playlist tout-à-fait d’actualité que j’ai bâtie aujourd’hui, et je le prouve ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Gainsbourg, aujourd’hui, est disparu depuis 25 ans, et les bonnes radios le signalaient toute la journée… Du coup, ce sont trois « concept-albums » que j’ai livrés à mes oreilles, laissant volontairement de côté, pour ce soir, le premier d’entre eux : « Histoire de Melody Nelson », écouté il n’y a pas si longtemps. Quant à « L’homme à tête de chou », c’est mon album préféré de l’artiste, tout simplement !
Les mêmes bonnes radios et les quotidiens de la presse écrite signalement également, depuis quelques heures, que les Rolling Stones seront le premier groupe britannique à donner un concert à La Havane, sur l’île de Cuba. Ce sera le 25 mars, et ce sera gratuit. Au mieux, cela pourrait ressembler un peu à l’album écouté ce soir, qui annonçait les prémices du grand barnum que sont devenus leurs concerts depuis quelques années –depuis le départ Mick Taylor selon les mauvaiseslangues mais bonnes oreilles moi 😉 -. Ronnie Wood, qui l’a remplacé, est sûrement très sympathique et, vraisemblablement, beaucoup plus drôle. Il a aussi la capacité à enliser des solos qui ne demandent qu’à décoller et, en 1976, lorsque ce disque parut –un double 33T, avec une excellente face, la troisième, et trois autres plus convenues-, j’imagine que bien des dents ont dû grincer !
Mes « guitar heroes » ont généralement la virtuosité peu ostentatoire mais se promènent sur leur manche avec aisance et élégance, au gré des gammes pentatoniques qu’ils parcourent et agrémentent de leur petite note bleue. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Ils cherchent plus le feeling adéquat et la beauté des sonorités que la vitesse d’exécution ou le verbiage musical, qui sont deux denrées que je ne cherche pas particulièrement, même si elles peuvent impressionner les oreilles un peu naïves. Et ils jouent si possible sur Gibson Les Paul, profitant du son charnu qu’elle permet –même si certains utilisent aussi une Fender Stratocaster-.
Eric Clapton se montre étonnamment sobre sur l’album live de George Harrison, John Mayall réduit ses trois guitaristes fétiches –Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor– au rôle d’accompagnateurs de luxe sur ce drôle d’album. Les deux autres permettent d’entendre dans de bonnes conditions deux des tout meilleurs guitaristes de slide guitare : Duane Allman et Mick Taylor. Les quatre albums sont évidemment chaudement recommandés, même si le dernier est difficile à trouver.
Ce matin, j’ai appris que le tout premier site consacré au Mac et au monde Apple a tiré sa révérence vendredi soir. Même si je ne fréquentais plus que de loin en loin, il constitua à l’époque, une mine de renseignements techniques, avec en particulier un forum d’entraide très convivial, au moment où la santé d’Apple laissait particulièrement à désirer et où Système 7.5.x occasionnait parfois bien des galères !
La surprise, d’abord, est pleine de bleu –un vrai festival, que dis-je : une orgie !-, et du meilleur bleu ! Elle est ici, c’est la dernière surprise de l’année, forcément, et elle pourra utilement contribuer à permettre d’aborder 2016 de belle manière avec, notamment, son quatrième paquet 🙂 très adapté aux fins de soirée apaisées. ENJOY !
Quant à la playlist, elle est bleue au niveau visuel, après celle tout en rouge présentée il y a quelques temps déjà. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Elle n’en est pas moins agréablement fériée et plaisante aux oreilles : le meilleur Dire Straits, l’un des meilleurs Gainsbourg –l’autre étant « L’homme à tête de chou »-, le premier Mahler de Karajan et un Ramones fidèle à la tradition du groupe.
Une toute petite playlist à cette heure –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, pour bien commencer la journée et se faire plaisir avec :
• une jolie voix d’une artiste qui fut une chanteuse très talentueuse avant de tout gâcher par ses addictions, malheureusement;
• un très souriant solo de piano au milieu d’une chanson joliment jazzy;
• un titre inédit de Neil Young très difficile à trouver, et vraiment excellent –l’une des plus belle chanson de l’artiste à mes oreilles-;
• un boogie-blues bien balancé, complété d’un rock endiablé et qui commence à la guitare acoustique très virtuose et d’un quatuor à cordes soutenant William Sheller;
• le solo de guitare le plus prodigieusement construit qu’il m’ait été donné d’entendre, plus de trois minutes de pur plaisir auditif : ça va d’un bariolage coloré, au début, à une montée lente mais inexorable du climax sans aucun pain et avec la sonorité inimitable de la Gibson Les Paul –extrait ci-dessous : PLAY IT LOUD ANDENJOY !-.
Hier soir, j’ai ressorti un vieux CD de blues de derrière les fagots, dont j’avais gardé un très bon souvenir, mais ce que j’ai entendu était encore nettement meilleur que le souvenir que j’en avais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ce disque a d’ailleurs failli ne jamais exister, puisqu’à l’époque du concert, la vague du blues était un peu agonisante… Il est finalement paru une petite vingtaine d’années après le concert, sur un label à la diffusion assez confidentielle, et je l’avais acheté assez rapidement après cette sortie. Il existe également un film de cette tournée, à la disponibilité aléatoire –et l’image, de toute façon, n’est pas très bonne, sans même parler du son-.
Au début des années 80, John Mayall avait reconstitué les Bluesbreakers pour une assez longue tournée. Outre le « vieux monsieur » –chant, guitare rythmique, clavier, harmonica-, donc, on trouvait Mick Taylor –ex-Rolling Stones– à la guitare, John McVie –Fleetwood Mac– à la basse et Colin Allen –ex-Stone The Crow– à la batterie. Une fois le répertoire arrêté, ils se produisirent dans de nombreuse petites et moyennes salles, attirant des foules grandissantes pour finir en apothéose. Il était temps que l’affaire s’arrête, cependant, John McVie étant dans l’incapacité de poursuivre son rôle depuis un moment, le bougre tâtant la divine bouteille avec une frénésie en forte augmentation et tenant difficilement son rôle certains soirs.
Le disque qui en témoigne est absolument remarquable et seules deux chansons ont un son un peu moins bon –dont l’extrait que vous pouvez écouter ci-après, une vraie tuerie en matière de guitare blues, et une vraie leçon : à cette date, aucun guitariste anglais ne lui arrivait à la cheville en matière de blues-. La pochette originale est un clin d’oeil à celle de l’album communément appelé « Beano », paru chez Decca en 1966 –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-. Le répertoire, puisé dans la liste très riche des compositions originales de Mayall himself plutôt que dans des adaptations de vieux blues américains, est excellent, comme les musiciens. Mick Taylor-sur une Ibanez copie de Stratocaster blanche, ce qui est rare chez lui, adepte presqu’exclusif de la Gibson Les Paul– trouve ici l’espace d’expression que les Rolling Stones lui refusèrent toujours, il est d’une classe et d’une beauté de sonorité exceptionnelles : toucher, vibrato d’une ampleur inimaginable, fluidité… Ça mérite vraiment un très soutenu coup d’oreilles ! Sa meilleure prestation en live officiel, avec celle de l’album « Little Red Rooster », et, dans un tout autre genre, celle entendue lors de la tournée 72/73 des Rolling Stones.
En écoutant la petite playlist matinale concoctée dès l’aube –si si– et en attendant de passer à des choses plus consistantes –cliquer sur l’image pour la voir en grand…-, je lisais ce matin quelques nouvelles… dont une fâcheuse ! Voici donc le motif de cette fâcherie.
Ordonques, les Rolling Stones devraient repartir en tournée pour la promotion de leur nouvel album de la réédition de leur ancien mais néanmoins excellent album « Sticky Fingers », paru en 1971 –44 ans quand même, soit plus que certains lecteurs de ce blog…-. Célèbre pour son contenu autant que son contenant –une vraie braguette lors de l’édition 33 tours, et un design signé Andy Warhol-. Cliquer sur l’image de la jaquette pour la voir en grand-. Ordonques, lors de la création de cet album, Mick Taylor faisait pleinement partie du groupe, et a été l’inspirateur, voire le compositeur non crédité, de quelques chansons essentielles : Sway et Moonlight Mile, notamment. Ses interventions sur de nombreuses autres les ont notablement enrichies, embellies et sont si essentielles qu’on imagine mal les écouter sans lui –c’est même impossible sur Dead Flowers, par exemple-. Et pourtant : il ne participera pas à cette tournée de promotion. Ce n’est même pas qu’il aurait refusé une invitation, c’est tout simplement qu’il n’a pas été invité ! Il est difficile de trouver un motif avoué à ces bouderies à son encontre. La réponse à cette question est systématiquement éludée, même pas habilement, et extrêmement embarrassée.
Il semble que, déjà, lors de la tournée en Australie, il se soit passablement ennuyé et n’ait participé que sporadiquement aux répétitions –en même temps, pas trop besoin pour lui de répéter des trucs qu’il connaît sur le bout des doigts, d’autant qu’en termes de balance, il est facile à régler : c’est à fond tout le temps, et il nuance lui-même sur l’instrument-. On lui aurait également demandé de raccourcir ses interventions solistes…
Il semble surtout que le groupe, et Mick Jagger notamment –tiens, pour une fois, ce n’est pas Keith Richards– ait pris sacrément ombrage des revues de presse qui, partout, ont parlé de sa présence incontournable et du haut niveau de ses prestations. En fait, depuis son départ du groupe, en décembre 1974, son retour est interrogé lors de chaque conférence de presse, ou presque… Certains musiciens du groupe eux-même –Charlie Watts, Bill Wyman-reconnaissent à très haute voix que son départ a provoqué une baisse musicale marquée du groupe, et le leader chanteur le reconnaît lui-même sans cependant le dire trop fort, parce que ce serait synonyme de dévalorisation de tout ce qui a suivi…
Soit. C’est dommage pour l’image du groupe et, surtout, dommageable pour la musique qu’on entendra : je crains le retour d’un grand barnum, et je me demande comment Keith Richards va pouvoir assurer quoi que ce soit, avec ses doigts perclus d’arthrose ! Et ce n’est pas le sympathique Ronnie Wood qui pourra tout faire à sa place…
En guise de vengeance revanche, voici un extrait de quelque chose -Sway, parue sur Sticky Fingers, donc, dans une version live de Mick Taylor– que vous n’entendrez jamais lors de cette tournée, faute d’un guitariste à la hauteur !
Il semblerait que la manie des tags entre blogs ait survécu et commence à se répandre à nouveau : ce fut une grande spécialité du milieu des années 2000, qui paraissait vouée à une mort à petit feu… Et voilà que ça repart. J’ai donc été taggé par Gilsoub, selon des modalités quelque peu complexes : il s’agit de dévoiler 11 petits ou grands secrets, puis derépondre à 11 questions, puis d’en inventer 11 nouvelles qui serviront à tagger 11 blogs de mon choix ! J’ai décidé de me limiter aux deux premières parties du jeu : d’une part, je ne suis pas assez curieux pour poser 11 questions, à 11 personnes; d’autre part, je ne suis pas 11 blogs, et ceux que je suis ont déjà été taggés !
On commence donc par les 11 secrets à partager -ce ne seront donc plus de secrets…-.
• Il me tarde de me débarrasser de ce questionnaire !
• Depuis 1987, je n’ai jamais eu autre chose que des Macs, à titre privé, comme ordinateurs.
• J’aurai bientôt 3000 CD dans ma discothèque, tous répertoriés et classés –en fait, je pense déjà les avoir, mais j’ai la flemme de mettre de l’ordre dans les enregistrements bootlegs-.
• Parmi ces CD, il y a 21 versions complètes différentes de la Walkyrie, de Wagner.
• Il s’agit sans doute de mon opéra préféré, avec le Wozzeck d’Alban Berg-.
• J’ai bu une bière avec Mick Taylor –et lui : plus qu’une !-.
• J’ai mangé à la maison avec Emmanuelle Haïm.
• John Tomlinson a fait peur à Trésor-de-Janvier, encore bébé, en répétant Boris Godounov à la maison.
• Mon premier disque, en octobre 1972, était le premier concerto pour piano de Tchaïkovsky.
• Mon premier 33 tours des Rolling Stones était une compilation devenue collector, intitulée « Time waits for no one ».
• Je suis content d’avoir fini ce questionnaire !
On continue -et on termine, donc…- avec les réponses aux questions de Gilsoub ! • Alors heureu(x)-se ? Présentement, oui.
• Avec ou sans sucre ? Sans, sauf dans le thé à la menthe !
• Vous désirez quelque chose ? En finir au plus vite avec ce questionnaire 😉
• Puis-je vous aider ? Trop tard, il fallait y penser avant de ma taguer !
• Kamasutra ou Marc Dorcel ? Je préfère l’imagination au pouvoir !
• Et dieu dans tout cela ? Ne savais-tu donc pas que depuis Nietzsche au moins, Dieu est mort ?
• Dernier coup de cœur ?
• L’endroit le plus insolite où vous ayez fait l’amour ? Sur un arbre.
• Et c’était bien ? Il y a plus confortable !
• La question que j’aurais dû vous poser ? Alors, le mont Saint-Michel, ça t’a plu ?
• Et sa réponse ? Oui, c’était très beau !
Quand le meilleur guitariste de blues anglais -Mick Taylor, pour une fois avec une Fender Stratocaster- rencontre son mentor -Albert King-, en compagnie de celui qui le lança -John Mayall, au piano électrique ou à l’hamonica et en marcel, comme à son habitude-, ça donne çà, et c’est exceptionnel ! Si vous avez le temps, je vous recommande de regarder toute la video. Si vous êtes pressé, passez directement à 10:50 et regardez jusqu’à la fin ! C’est exemplaire de feeling et de maîtrise, sans aucune ostentation !