Playlist « Touches d’ivoire »

Pour achever ce mois de janvier où j’aurai eu fort peu de temps à consacrer au sain entretien de mes oreilles, une playlist d’oeuvres pour piano variées m’a semblé tout-à-fait adaptée. Rien de bien original, mais de belles pièces dans de belles versions et de bonnes prises de son, de quoi embellir agréablement  l’atmosphère de la maison ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux séries d’ « Impromptus » de Schubert, archi-connues, sont ici livrées de fort belle manière, sans « chichis expressifs un peu torturés » alla Brendel. Ces oeuvres aimables dénotent une jolie maîtrise de la « petite forme » de la part du compositeur, qui m’y semble bien plus à l’aise que dans ses généralement trop longues et un peu bavardes sonates pour piano.

Je n’ai pas écouté, loin de là, l’ensemble du coffret consacré aux oeuvres pour piano de Debussy : d’une part, je n’aurais pas eu temps si je l’avais voulu; d’autre part, ce n’est pas ma tasse de thé préférée, j’ai toujours eu beaucoup de mal avec ce compositeur, qui ne me parle pas énormément, même si, ponctuellement, je prends plaisir à l’écouter. Ce sont en tout cas de fort belles versions, très bien enregistrées.

De même, et bien que Mendelssohn s’inscrive très haut dans mon panthéon personnel, ses pièces pour piano peinent à me convaincre sur la durée. En revanche, ce disque, qui propose de courts extraits des « Romances sans paroles », entrecoupés d’autres oeuvres un peu moins célèbres, est absolument formidable et, là encore, très bien enregistré ! –Cliquer sur l’extrait pour vous en faire une idée-.

Enfin, l’album d’Ivo Pogorelich consacré à Ravel et Prokofiev est admirable en tous points ! Belle prise de son, interprétations certes très personnelles mais engagées, contrastées, et admirablement virtuose, dans des oeuvres qui demandent une vraie maîtrise technique. Pianiste iconoclaste, Pogorelich avait assez longuement interrompu sa carrière après la parution de ses disques chez Deutsche Grammophon : il a repris les concerts depuis plusieurs années, mais n’enregistre plus guère désormais.

Playlist « Une page d’histoire… »

J’avais gardé celui-ci pour la bonne bouche, souhaitant lui accorder l’importance qu’il méritait a priori : un « nouvel » album des Rolling Stones, « On Air », même réalisé à partir de bandes de « concerts radio » d’archives enregistrées entre 1963 et 1965, ça suscite forcément la curiosité et une écoute attentive : je souhaitais donc avoir du temps à lui consacrer !

A vrai dire, tout ne m’était pas inconnu, ayant déjà un certain nombre de « bootlegs » où l’on pouvait retrouver certains de ces titres, dans ces versions-là… Mais, un énorme effort de nettoyage des bandes et de remixage permet de les entendre dans des conditions vraiment idéales, à partir de sources d’origine remarquablement bien conservées par la BBC.

Cet album est donc un vrai petit bijou : le groupe, enregistré pour diverses émissions de radio –Saturday Club; Blues In Rythm; Top Gear…– dans les conditions du live, joue remarquablement bien, et on ne trouve cette qualité d’ensemble chez aucun des groupes issus du courant du British Blues aussi tôt dans le temps : les premiers extraits ont été enregistrés en 1963 –à une époque où les Beatles jouaient un Rock’n’Roll assez cacophonique…-, et la formule est, déjà, très au point :

• une assise rythmique exceptionnellecf. extrait 1, 1963 : on comprend pourquoi le couple Jagger – Richards offrit un pont d’or à Charlie Watts pour qu’il entre dans le groupe : il apporte une touche de légèreté et une souplesse remarquables; on entend des lignes de basse inventives, vives et sans cesse en mouvement, selon des progressions harmoniques aventureuses-;

• deux guitares qui appliquent le concept « the ancient art of weaving«  cher à Keith Richards, mais qui fut assez rapidement perdu –et jamais retrouvé : Brian Jones s’est progressivement désintéressé de la guitare pour aller vers une foultitude d’autres instruments; Mick Taylor jouait une rythmique en contrechants et des soli; et Ronnie Wood « If he could » fait de son mieux, mais…– depuis;

• et surtout, un Mick Jagger d’une maturité remarquable pour un gamin de 20 ans –cf; extrait 2, 1964-, qui a su assimiler les idiomatismes des chanteurs noirs-américains mieux qu’aucun autre ! Il y met une morgue et une arrogance tout-à-fait bienvenues !

Durant ces concerts radiophoniques, les jeunes Anglais purent aussi découvrir la slide-guitar, dont Brian Jones était alors l’unique –et remarquablement talentueux- spécialiste dans le pays -cf. extrait 3, 1964-. On entend là un vrai souci d’authenticité, qu’on retrouvera rarement chez d’autres groupe issus de la vague du British Blues qui suivit –peut-être chez Alexis Korner, mais sans les talents de conteur d’un très bon chanteur qui donne tout le sens à cette musique, et pas même chez les Bluesbreakers de John Mayall, qui proposait essentiellement des compositions originales-.

Bref, un album merveilleux, qui laisse à entendre qu’avant de devenir « The Greatest Band In The World », les Rolling Stones furent vraisemblablement le premier et le meilleur groupe d’authentique Rythm’N’Blues anglais.

Notes de lecture…

Je traîne ce livre depuis quelques semaines, ce qui est plutôt rare –en général, la lecture d’un livre excède rarement quelques jours, et j’en lis souvent plusieurs en même temps…-, faute d’avoir beaucoup de temps à y consacrer, d’une part, et parce que j’aime bien compléter ponctuellement ce type d’ouvrages un peu « savant » par des lectures connexes. Il est en tout cas formidable, très bien structuré –normal, vu l’éditeur et l’usage de ce livre, qui se veut presqu’un manuel à l’usage d’étudiants un peu avancés en histoire…-.

Nonobstant, il constitue en effet une très bonne source de connaissances sur ce sujet assez peu abordé d’une partie de l’histoire des Francs, en définitive, que ce soit à l’école, au collège ou au lycée, voire à l’université. Il me souvient des antiques tableaux Lavisse pour écoliers, où l’on voyait :  « A Marseille, les Croisés prennent le bateau pour la Terre Sainte » ou encore « Saint Louis meurt de la peste devant Tunis » –cf. image de droite : toute une époque…-.
J’ai également, de longue date, voué une vraie admiration à Baudouin IV de Jérusalem, plus connu sous le nom de « Roi lépreux », sage et pieux pacifiste mort à 24 ans, mais, globalement, les tenants et les aboutissants du phénomène des Croisades m’échappaient quelque peu dans les détails, mes études en histoire médiévale ayant été essentiellement consacré à l’émergence des villes au Moyen-Âge puis s’étant orientées plus finement ensuite vers l’histoire médiévale locale –et de toute manière, l’histoire contemporaine était mon vrai cheval de bataille lors de mes lointaines études. A contrario, j’ai toujours détesté cordialement l’histoire moderne…-.

Quoi qu’il en soit, au-delà de son aspect didactique, voici une excellent livre, bien documenté, complété de cartes lisibles et explicites et d’une chronologie détaillée, qui permet réellement de comprendre le phénomène des Croisades et qui, de surcroît, se lit presque comme un roman.

Playlist avec un W

Ça tombe plutôt bien : j’avais décidé, en me levant tôt ce matin, de me donner le droit de consacrer un peu de temps à l’écoute d’une playlist suite à ma semaine de quasi-disette, mais j’avais quelques doutes quant au contenu de cette playlist, la lettre W n’étant pas la mieux représentée dans notre alphabet en termes de fréquence d’apparition ! Un petit tour dans ma base de donnée m’a vite rassuré : en fait, j’ai une assez grande quantité d’albums dont le titre commence par la lettre W, et j’ai donc pu bâtir facilement cette série très contrastée et fort plaisante pour entamer le week-end ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

On y trouve donc :
• The Who, « Who’s Next », 1971 : assurément le meilleur album du groupe, le plus dense et sans doute leur plus célèbre. Un vrai grand classique, entré dans la légende, à juste titre !

• John Cale, « Words Fort The Dying », 1989. Un autre excellent disque, fondé en partie sur des poèmes de Dylan Thomas mis en musique et orchestrés par John Cale. très bien accueilli par le cercle de ses pairs, beaucoup moins bien par les fans du musiciens sans doute désarçonnés par un style assez éloigné du monde de la pop-rock music. Personnellement, j’aime beaucoup cet album.

• The Ramones, « We’re Outta Here », 1997. Le dernier album live du quatuor des faux-frères ! A cette date, ils ont accéléré les morceaux à la limite du jouable –32 titres en un tout petit peu plus d’une heure…-, le guitariste finissait les doigts en sang chaque soir pour reprendre le lendemain, la ligne mélodique est désormais à l’état d’ébauche, mais la sincérité et l’énergie demeurent intactes.

• U2, « War », 1983. Le meilleur album des débuts du groupe, et peut-être de toute leur carrière, qui contient deux de leurs classiques : « New Year’s Day » et « Sunday Bloody Sunday ». Lyrique et grand sans tomber dans mal grandiloquence comme ce sera trop souvent le cas par la suite…

• B52’s, « Whammy », 1983. Pour finir cette playlist dans la bonne humeur, rien de mieux que la pop fraîche, joyeuse et colorée des B52’s, qui, à cette époque, poursuivait sur la lancée de leurs premiers albums : c’est vif, plein d’entrain juvénile et absolument sans aucune prétention autre que celle de faire plaisir !

Playlist avec un V

Après une énorme semaine de labeur –et les semaines à venir s’annoncent à peu près identiques : je ne m’en sors que difficilement avec mon agenda, et au prix de modifications visant à rationaliser mes déplacements– qui m’a tenu éloigné de toute écoute musicale pour près d’une semaine, je retrouve enfin, avec plaisir, une petite playlist, consacrée, en ce début de soirée, à des albums dont le titre commence par la lettre V. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec « (The)Very Best Of Fleetwood Mac » –paru en 2002-, l’un des meilleurs albums de compilation présent dans ma discothèque, le groupe ayant été, durant une assez longue période, un très bon pourvoyeur de chansons très bien construites et variant largement leur répertoire tout au long des décennies –du blues à un pop-rock très efficace-. De quoi commencer très agréablement cette playlist…

… qui se poursuit avec le très méconnu « Van Halen II » –1979-, bien moins populaire que le premier album du groupe, qui avait été une révélation à sa sortie. On reste dans la même lignée, sauf que l’effet de surprise jouant moins, l’effet produit est donc moins saisissant. Pour autant, c’est un très bon album, plein d’une énergie brute et efficace.

« (The) Velvet Underground And Nico » fait partie, depuis sa parution en 1967, des albums qui ont profondément marqué la jeune histoire de la « Rock-Music », même s’il fut un échec commercial à sa sortie. L’album est produit par Andy Warhol, qui en réalisé aussi la pochette, et imposa au groupe dirigé par Lou Reed et John Cale la mannequin-chanteuse allemande Nico, présente sur trois titres. Evidemment, plus de cinquante ans plus tard, toute la mythologie « proto-punk contestataire » fait beaucoup sourire, mais cela reste un merveilleux album de très bonne musique, assez intemporel qui plus est.

Enfin, « Voodoo Lounge » des Rolling Stones1993– est le premier album des Rolling Stones sans Bill Wyman, le bassiste, remplacé –le terme est impropre : l’expérience a montré qu’il était irremplaçable dans la construction du son du groupe, tant il était en osmose avec Charlie Watts, le batteur– ponctuellement par le très bon technicien de la basse Darryl Jones. Il permit au groupe de retrouver les sommets des charts et contient quelques excellents morceaux –cf. extrait ci-dessous-, mais s’avère un peu long toutefois –un travers que l’on retrouve chez de nombreux groupes depuis l’apparition du CD : les albums durent près d’une heure, voire un peu plus, soit la durée du double-LP auparavant : or, peu de double-LP sont d’une qualité totalement constante…-.

Les pieds dans l’eau…

… et la tête dans les nuages !

Le Rhin est en situation de débordement, et nombre de ses affluents sont en crue ! Comme la pluie ne semble pas vouloir cesser de tomber, la situation pourrait encore se dégrader aujourd’hui… Ce qui ne m’arrange pas, puisque je dois circuler, cette après-midi, sur de petites routes dont certaines pourraient être barrées noyées

A Strasbourg, plus de navigation en bateaux-mouches sur l’Ill, dont le niveau est trop haut : impossible de passer sous les nombreux ponts. Et, derrière mon bureau, un canal de décharge est en voie de débordement : ça fait un raffut d’enfer tant le débit est élevé !

Heureusement, nous avons nos polder ! L’un d’entre eux vient d’être fermé –cliquer sur l’image pour lire le communiqué de la Préfecture-, afin d’éviter une crue du Rhin. Bref : on attend toujours le soleil, mais les canards vont être contents !

Nouveauté et réaction : c’était mieux avant…

L’histoire est un éternel recommencement et, comme chacun sait, c’était toujours mieux avant… Ainsi, chaque nouveauté technologique apporte son lot de réactions teintées de méfiance et de conservatisme…
C’est ainsi que l’arrivée du LP en Europe provoqua Outre-Manche des réactions qui, avec un peu plus d’un demi-siècle de recul, frisent le cocasse ! Les six premiers mois de l’année 1950 furent l’occasion d’échanges extrêmement vifs, notamment en Angleterre,  entre partisans de l’introduction du LP –incassable, permettant de proposer une vingtaine de minutes de musique par face– et ceux du 78 tours. Aussi curieux que cela puisse nous paraître aujourd’hui, ce sont ces derniers, qui, dans un premier temps, marquèrent le plus de points :

il faut se souvenir que, d’une part, les premiers LP étaient chers, car importés des Etats-Unis, et que leur lecture nécessitait l’investissement dans un nouveau matériel coûteux –les platines habituellement utilisées pour la lecture de 78s tours les plus performantes n’étaient pas assez performantes pour lire des 33T sans les endommager irrémédiablement en labourant le sillon, la force d’appui du bras pour une très bonne platine 78 tours variant de 13 à 20 grammes !-;

 d’autre part, l’Angleterre avait énormément investi dans la production des 78T et en était le premier producteur mondial, notamment par le biais d’EMI-HMV, et la période d’après-guerre ne permettait pas d’investir rapidement dans de nouveaux outils de production aussi rapidement qu’aux Etats-Unis –au sortir de la guerre, l’Angleterre était dans un état économique désastreux, et les disques étaient lourdement taxés, le taux de cette taxe étant révisé annuellement et ayant varié entre 1944 et 1951 entre 46% et 100% !-;

enfin, les 78T produits en Angleterre étaient réputés pour leur qualité remarquable, bien supérieure à ceux produits sur le continent ou Outre-Atlantique. De même, leurs appareils de reproduction étaient au top de la technologie de l’époque et une véritable culture « audiophile » et mélomane s’y était développée –cf. cette page de publicité d’avril 1950, encore toute à la gloire d’un matériel « haut de gamme » pour la lecture de 78 tours : cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Edit : ce repiquage de 78T enregistré en 1928 laisse entendre que, bien mis en oeuvre, le 78T, pour des oeuvres comportant peu d’instruments et une bande passante peu étendue, était déjà, en effet, très performant.

Ainsi, HMV-EMI préféra investir dans les journaux et les revues spécialisées de l’époque pour vanter les mérites du 78T et rassurer les acheteurs sur leur pérennité. Et une drôle de guerre entre partisans de la nouvelle technologie et ceux de l’ancienne eut cours, via le courrier des lecteurs du magazine « The Gramophone », sur fond de chauvinisme exacerbé… C’est, en définitive, le LP qui s’imposa rapidement sur le marché, même en Angleterre, via la firme –anglaise– Decca notamment, qui dès mars – avril 1950, commença à produire des 33T et en fit une énorme publicité dans les mêmes revues ! EMI-HMV y vint un peu plus tard, mais produisit durant plusieurs années encore des versions 78T de ses publications LP.

Nouvelle rencontre fructueuse avec un bac à soldes

Je n’avais acheté encore aucun CD en 2018, espérant pouvoir profiter des soldes pour effectuer quelques trouvailles plaisantes. C’est chose faite cette semaine, à tout petit prix –moins cher que deux paquets de cigarettes achetés en Allemagne– avec deux coffrets d’oeuvres –achetés en Allemagne aussi ! – que je connaissais déjà, mais assez mal. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons d’abord que ces deux coffrets bénéficient de prises de son modernes, à défaut d’être toujours très agréables : micros qu’on dirait placés dans l’orchestre pour le Prokofiev, avec une stéréo très marquée et assez peu de profondeur; prise de son typique des années 70 pour le coffret Nielsen, un peu globale et présentant un étagement des plans sonores parfois bizarres.

Quant au contenu, il paraît que les Nielsen ont longtemps fait référence –il s’agit de la première, et longtemps la seule, intégrale enregistrée des symphonies du compositeur-, et c’est en effet plutôt pas mal, même si bien des orchestres actuels me semblent jouer mieux que l’orchestre symphonique de Londres de ces années-là : on va dire que l’enthousiasme du chef et l’engagement des musiciens vient palier certaines errances vraisemblablement dues à la quasi-découverte de certaines de ces oeuvres… C’est en tout cas mieux que l’autre version que j’avais de cette intégrale. Vous en trouverez même un petit extrait en fin de notule.

Il me souvient également avoir lu il y a longtemps dans une « encyclopédie de la musique », et entendu lors de mes études, que Prokofiev était le plus grand musicien russe du 20ème siècle. On pourrait à peu près dire la même chose de Stravinsky –que je n’aime guère– ou de Shostakovich… Je ne connaissais pas toutes ses symphonies, mais j’ai toujours aimé ce que j’ai abordé chez ce compositeur : opéras, musique pour piano, ballets… Ce que j’ai pu entendre rapidement de ses symphonies me semble prometteur, moins paroxystique et plus fin que Shostakovich, et très bien orchestré. Il semble que cette version ait été très diversement accueillie, les avis sont divergents : ça va de l’honorable à l’excellent.

Je ne suis, pour ma part, pas déçu par ce beau coffret et, au demeurant, ni l’un ni l’autre ne viendront déparer ma discothèque, tout en me permettant d’élargir modestement mon répertoire !

L’activité -passionnante- du jour…

… qui va me prendre une plombe, alors que je n’ai rien demandé ! Comme j’ai pris rendez-vous en ligne un peu longtemps à l’avance, j’ai droit à une réduction… C’est comme la SNCF, en un peu moins cher quand même !

Prévoyant comme je suis parfois, la semaine dernière, j’ai changé les pneus avant et les plaquettes de frein… Mais ça, pour le coup, c’était prévu –et budgetisé– depuis longtemps !

Edit : moins de 20 minutes de contrôle avant qu’on me dise que « tout va bien » et qu’on garnisse mon pare-brise d’un nouveau papillon…

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